Dans le livre de l’Apocalypse dont nous lisons le chapitre 7 en première lecture de la fête de la Toussaint, saint Jean témoigne de sa double vision du baptême chrétien :
– un sceau qui marque la vie de chaque chrétien membre du peuple de Dieu sur la terre (144 000 = 12 x 12 x 1000)
– un bagage de sainteté, qui, si nous y sommes fidèles, nous emmène jusque dans la gloire de Dieu, au terme de « la grande épreuve »…
Jésus nous a donné la sainteté comme une dotation de départ dans notre vie chrétienne par le sacrement du baptême.
La Vierge Marie, elle, a eu droit à une dotation « exceptionnelle » à travers son « Immaculée Conception », en raison de sa mission de maternité divine.
À cause de notre nature blessée, sur laquelle le sacrement de baptême arrive comme une guérison, le Seigneur a prévu aussi pour nous le sacrement de réconciliation qui nous permet de « réparer » notre sainteté chaque fois que nous l’abîmons par le péché. Et le sacrement de l’eucharistie pour l’alimenter et la fortifier régulièrement.
La sainteté, c’est la réussite de notre vie aux yeux de Dieu; elle peut s’accomplir au milieu de bien des échecs de notre vie humaine, concernant notre vie professionnelle, conjugale, familiale, notre santé… Avec la grâce de Dieu, elle est réalisable dans tous les cas de figure !
Jusqu’à nous conduire à revêtir la robe blanche de la gloire de Dieu (le ciel), après la purification ultime qui consiste à arracher les racines de péché (le purgatoire)… à moins que nous n’ayons vécu l’acte d’amour suprême, le martyre, qui nous établit directement dans la sainteté, ce dont témoigne saint Jean dans le livre de l’Apocalypse…
Tel est le canevas de ce que vous retrouverez en écoutant ici l’homélie de la Toussaint donnée en l’église de La Chapelle Saint Aubin (72).