Passe-moi le sel !

Jésus reprend la symbolique présente déjà dans l’évangile des béatitudes, celle des racines et des fruits… Sel et Lumière…

Du sel, juste ce qu’il faut… Trop salé, c’est immangeable ! Pas salé, c’est fade… passe-moi le sel !

Des chrétiens trop collants, parce que prosélytes au mauvais sens du terme, c’est pénible. Mais avec des chrétiens anonymes et invisibles, le monde alors devient fade… On demande des chrétiens ajustés aux besoins d’aujourd’hui.

Le sel à l’époque de Jésus était surtout employé pour conserver les aliments. Comment éviter qu’il se dénature au bout d’un certain temps, comment le recharger, dirions-nous maintenant à l’ère des mobiles ? !  En nous ouvrant sans cesse à la présence du Saint Esprit …

Homélie du 5° dimanche dans l’année, à la Chapelle Saint Aubin (72).