Chapelets, temps de Noël

Noël A-B-C
Gloire à Dieu, Paix sur terre
Is 9,1-6 ; Tt 2,11-14 ; Lc 2,1-14.
1. « Dans les environs se trouvaient des bergers… L’Ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. » Noël, c’est la lumière de Dieu qui luit dans nos ténèbres. C’est aussi la miséricorde de Dieu qui se penche sur notre misère, à l’image de l’Ange qui s’approche des bergers.
Pour que le monde accueille la lumière de Jésus, prions avec Marie.
2. « Voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple. » Noël, c’est LA Bonne Nouvelle, qui annonce déjà l’Évangile : en Jésus, Dieu est parmi nous. C’est une grande joie pour tous. Toute prédication de l’Évangile ne fait que développer cette bonne nouvelle initiale visible dans les bras de Marie : Dieu s’est fait homme !
Pour que le monde accueille la joie de Jésus, prions avec Marie.
3. « Aujourd’hui vous est né un Sauveur. Il est le Messie, le Seigneur. » Noël, c’est Dieu qui vient nous chercher pour nous libérer de nos chemins de perdition. Aujourd’hui, tout homme qui accueille Jésus comme sauveur et Seigneur, est libéré de la mort éternelle : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23,43).
Pour que tout homme accueille Jésus comme Sauveur et Seigneur, prions avec Marie.
4. « Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Noël, c’est la grande révélation de l’humilité de l’amour divin. Tel est le signe de la présence divine : la discrétion, l’humilité. Rappelons-nous Jésus disant : « Qui se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux. » (Mt 18,4).
Pour que le monde accueille le signe de l’humilité de Dieu donné en Jésus, prions avec Marie.
5. « Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. » Noël, c’est la communion du ciel et de la terre. « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » écrit Paul à Tite.
Pour que l’homme de notre temps s’ouvre à la grâce de Noël, prions avec Marie.

Noël — Gloire à Dieu, Paix sur terre

Is 9,1-6 ; Tt 2,11-14 ; Lc 2,1-14

1. « Dans les environs se trouvaient des bergers… L’Ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. » Noël, c’est la lumière de Dieu qui luit dans nos ténèbres. C’est aussi la miséricorde de Dieu qui se penche sur notre misère, à l’image de l’Ange qui s’approche des bergers. Pour que le monde accueille la lumière de Jésus, prions avec Marie.

2. « Voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple. » Noël, c’est LA Bonne Nouvelle, qui annonce déjà l’Évangile : en Jésus, Dieu est parmi nous. C’est une grande joie pour tous. Toute prédication de l’Évangile ne fait que développer cette bonne nouvelle initiale visible dans les bras de Marie : Dieu s’est fait homme ! Pour que le monde accueille la joie de Jésus, prions avec Marie.

3. « Aujourd’hui vous est né un Sauveur. Il est le Messie, le Seigneur. » Noël, c’est Dieu qui vient nous chercher pour nous libérer de nos chemins de perdition. Aujourd’hui, tout homme qui accueille Jésus comme sauveur et Seigneur, est libéré de la mort éternelle : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23,43). Pour que tout homme accueille Jésus comme Sauveur et Seigneur, prions avec Marie.

4. « Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Noël, c’est la grande révélation de l’humilité de l’amour divin. Tel est le signe de la présence divine : la discrétion, l’humilité. Rappelons-nous Jésus disant : « Qui se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux. » (Mt 18,4). Pour que le monde accueille le signe de l’humilité de Dieu donné en Jésus, prions avec Marie.

5. « Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. » Noël, c’est la communion du ciel et de la terre. « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » écrit Paul à Tite. Pour que l’homme de notre temps s’ouvre à la grâce de Noël, prions avec Marie.

 

Ste Famille A
Une famille selon le coeur de Dieu
Si 3,2-14 ; Col 3,12-21 ; Mt 2,13-23.
1. « Après le départ des mages, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte… Joseph se leva… et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode. » La Sainte Famille dans l’épreuve se voit contrainte à un périlleux exil avec un nourrisson. La décision du départ est prise par Joseph, guidé d’en-haut. Ce n’est pas Marie qui dirige la famille, bien qu’elle soit plus sainte que son époux. L’autorité de Joseph n’est donc pas liée à une valeur personnelle, mais c’est une fonction donnée par Dieu en vue de conduire la famille. Prions pour les pères de famille.
2. « Revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement et pardonnez, si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur. » Cette magnifique exhortation de saint Paul nous aide à lever notre regard plus haut que tous les échecs, les ratés, les tensions qui peuvent exister dans notre vie de famille ou de communauté. Demandons avec Marie et Joseph de pouvoir nous mettre à l’école de Jésus, et d’enraciner nos conversions dans l’imitation du Seigneur.
3. « Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse : instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu dans vos cœurs votre reconnaissance. » La cellule familiale est Église domestique. Au cœur même de la famille, la Parole de Dieu doit être célébrée et vécue. Célébrée par sa proclamation dans la prière familiale. Vécue par une conversion de nos comportements à sa lumière. Et cela nous conduit à l’action de grâce, comme Marie dans son Magnificat.
4. « Vous les femmes soyez soumises à vos maris… Et vous les hommes, aimez votre femme… Vous les enfants, en toutes choses, écoutez vos parents… Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants… Dans le Seigneur, c’est cela qui est beau. » Paul recherche la volonté de Dieu sur les relations à l’intérieur de la famille. Comme dans sa lettre aux Ephésiens, il les perçoit à la lumière de la communion entre le Christ et son Église : le Christ s’est livré pour l’Église, l’Église se soumet au Christ. Au cœur de la famille chrétienne existent donc des relations de dépendance mutuelle à travers le don de soi et le pardon. Marie, aide-nous à aimer.
5. « Celui qui honore son père obtient le pardon des ses fautes, celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor… Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé. » Le dévouement des enfants pour leurs parents est un devoir de reconnaissance, ordonné par la Loi comme l’un des dix grands commandements. Qui n’honore pas ses parents doit craindre de n’éprouver aucune joie dans ses propres enfants. Telle est la sagesse d’Israël, vécu par la sainte Famille, qui reste aussi à vivre pour nous aujourd’hui.

Sainte Famille A — Une famille selon le coeur de Dieu

Si 3,2-14 ; Col 3,12-21 ; Mt 2,13-23

 

1. « Après le départ des mages, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte… Joseph se leva… et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode. » La Sainte Famille dans l’épreuve se voit contrainte à un périlleux exil avec un nourrisson. La décision du départ est prise par Joseph, guidé d’en-haut. Ce n’est pas Marie qui dirige la famille, bien qu’elle soit plus sainte que son époux. L’autorité de Joseph n’est donc pas liée à une valeur personnelle, mais c’est une fonction donnée par Dieu en vue de conduire la famille. Prions pour les pères de famille.

2. « Revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement et pardonnez, si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur. » Cette magnifique exhortation de saint Paul nous aide à lever notre regard plus haut que tous les échecs, les ratés, les tensions qui peuvent exister dans notre vie de famille ou de communauté. Demandons avec Marie et Joseph de pouvoir nous mettre à l’école de Jésus, et d’enraciner nos conversions dans l’imitation du Seigneur.

3. « Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse : instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu dans vos cœurs votre reconnaissance. » La cellule familiale est Église domestique. Au cœur même de la famille, la Parole de Dieu doit être célébrée et vécue. Célébrée par sa proclamation dans la prière familiale. Vécue par une conversion de nos comportements à sa lumière. Et cela nous conduit à l’action de grâce, comme Marie dans son Magnificat.

4. « Vous les femmes soyez soumises à vos maris… Et vous les hommes, aimez votre femme… Vous les enfants, en toutes choses, écoutez vos parents… Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants… Dans le Seigneur, c’est cela qui est beau. » Paul recherche la volonté de Dieu sur les relations à l’intérieur de la famille. Comme dans sa lettre aux Ephésiens, il les perçoit à la lumière de la communion entre le Christ et son Église : le Christ s’est livré pour l’Église, l’Église se soumet au Christ. Au cœur de la famille chrétienne existent donc des relations de dépendance mutuelle à travers le don de soi et le pardon. Marie, aide-nous à aimer.

5. « Celui qui honore son père obtient le pardon des ses fautes, celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor… Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé. » Le dévouement des enfants pour leurs parents est un devoir de reconnaissance, ordonné par la Loi comme l’un des dix grands commandements. Qui n’honore pas ses parents doit craindre de n’éprouver aucune joie dans ses propres enfants. Telle est la sagesse d’Israël, vécu par la sainte Famille, qui reste aussi à vivre pour nous aujourd’hui.

Ste Famille B — Une famille pratiquante

Gn 15,1-6 & 21,1-3 ; He 11,8-19 ; Lc 2,22-40

 

1. « Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. » Marie et Joseph consacrent à Dieu leur fils premier-né, selon les rites de l’ancienne Alliance. De même les familles chrétiennes, par le baptême, consacrent leurs enfants au Seigneur : les parents réellement consacrés à Dieu consacrent à leur tour ce qu’ils ont de plus cher. Ils confient l’enfant à la paternité de Dieu, le lui remettent, avec la conscience qu’il est avant tout enfant de Dieu. Prions avec Marie pour que les familles n’oublient jamais de rendre, offrir, consacrer à Dieu ce qu’elles ont reçu.

2. « Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. » C’est en accomplissant humblement les rites prescrits par la Loi que Joseph et Marie vont entendre une prophétie étonnante sur leur enfant. De même, une famille chrétienne ne doit pas négliger toutes les démarches que l’Église propose (gestes de piété, pèlerinages, rites concrets) : ils peuvent être l’occasion d’une manifestation de l’Esprit Saint. Prions pour que les familles découvrent l’importance du culte domestique.

3. « Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. » Marie et Joseph seront toujours dépassés par ce qu’ils constateront en Jésus. Mais loin de les plonger dans l’inquiétude en les projetant dans l’avenir, cela les porte à s’abandonner dans la confiance à l’aujourd’hui de Dieu : « Ne vous inquiétez pas du lendemain ; demain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6,36) Prions pour que les parents acceptent que Dieu puisse avoir un appel particulier pour leur enfant, et qu’ils restent ouverts à ce qui les dépasse dans leur enfant.

4. « Lumière pour éclairer les nations païennes, gloire d’Israël ton peuple. » Par Syméon, Marie et Joseph réalisent que leur mission est très secondaire par rapport à celle de Jésus : désormais, ils doivent s’unir à celle de Jésus, en s’oubliant eux-mêmes. C’est ce qui arrive à tous les parents : ils apprennent peu à peu à passer de leur mission personnelle, qui était de se marier et d’élever des enfants, au service de la mission propre de chacun de leurs enfants. C’est une école d’effacement, de renoncement, qu’il faut confier à Marie et Joseph.

5. « Toi-même ton cœur sera transpercé par une épée. » La souffrance de Marie est au cœur de la prophétie de Syméon. De grandes épreuves les attendent. La vie familiale en Dieu passe par la croix. Tout enfantement est cause de douleur. Les parents, en particulier les mères, participent à la croix du Christ dans leurs enfants. Prions pour les parents confrontés au temps de l’adolescence, moment difficile où l’épée risque de transpercer leur cœur…

Sainte Famille C — Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?

1 Sm 1,20-28 ; 1 Jn 3,1-24 ; Lc 2,41-52

1. « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? » Jésus perdu et cherché pendant trois jours. Cet épisode fut douloureux pour Marie comme pour Joseph. Marie ne comprend pas, elle ne peut que dire : pourquoi ? Elle exprime son angoisse de mère, sa souffrance de l’absence de Jésus. Avec elle nous prions pour tous les parents qui font l’expérience de l’angoisse et de la souffrance, pour tous les parents qui n’ont qu’un « pourquoi ? » à crier à Dieu.

2. « Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Si le Père leur a imposé cette épreuve douloureuse, c’est pour les détacher d’une relation trop exclusive à Jésus. De même que Jésus sur la croix a crié : « Mon Dieu… pourquoi m’as-tu abandonné… » (Mc 15,34), de même Marie s’est sentie abandonnée par Jésus. Elle fait l’expérience de la nuit. Avec elle, prions pour tous ceux qui vivent spirituellement dans la nuit, en particulier pour tous les parents désorientés par la conduite de leurs enfants.

3. « Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » Telle est la toute première parole de Jésus dans l’évangile selon saint Luc. Et la dernière est celle-ci : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23,46). Toi qui as entendu cette parole de Jésus, Marie, aide-nous à croire en sa divinité. « Nul n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel » (Jn 3,13). Avec Marie, prions pour les parents confrontés à l’accueil d’une vocation consacrée à Dieu parmi leurs enfants.

4. « Il descendit avec eux à Nazareth, et il leur était soumis. » En réalité, à ce retour de Jérusalem, ce sont les cœurs de Marie et de Joseph qui ont subi un retournement. Désormais, tous les deux, Marie et Joseph, d’une certaine manière, lui sont soumis, soumis à ce qu’il est fils de Dieu, et à sa mission. Ils ne voient pas clairement, mais ils s’abandonnent au mystère de Dieu qui s’accomplit en Jésus et par Jésus. Prions pour les parents confrontés à des étapes de croissance et d’abandon dans la foi.

5. « Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. » Par ces trois jours d’absence, on peut comprendre que Jésus pose un signe prophétique des trois jours au tombeau. D’une certaine façon, il annonce sa mort, sa résurrection, son retour au Père. Vingt ans plus tard, Marie restera ferme dans la foi, dans l’attente de la résurrection, probablement en partie grâce aux leçons de ce premier épisode. Avec Marie, prions pour être capables d’accueillir les signes douloureux que le Seigneur nous donne quelquefois sur la route de notre vie, dans la foi que lui sait pourquoi il nous les donne.

 

2° D après Noël A-B-C
Au commencement était le Verbe
Si 24,1-12 ; Ep 1,3-18 ; Jn 1,1-18.
1. Le prologue de Jean nous est donné comme évangile à la fois pour la messe du jour de noël et pour ce 2° dim. après Noël les années où il existe. Jean y contemple en l’homme Jésus dont il a été le disciple la Parole éternelle du Père, créatrice avec le Père de tout l’univers. « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait, ne s’est fait sans lui. » Accueillons avec Marie le mystère du Fils éternel du Père.
2. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique plein de grâce et de vérité. » Le Fils éternel du Père est devenu l’un des hommes. Le Verbe s’est fait « chair », être humain avec toutes ses limites et ses faiblesses. C’est dans la chair humaine que le Fils unique a manifesté la gloire du Père. Il est pour nous visiblement le reflet de la miséricorde et de la fidélité du Père. Marie, toi qui as vu de tes yeux la première le Verbe fait chair, protège notre foi en l’incarnation du Fils.
3. « Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. » La venue du Fils dans le monde est la venue du Créateur dans sa création. Mais l’humanité est incapable de reconnaître la présence de son Dieu créateur. Les ténèbres de la nuit de Bethléem où les portes se ferment sont aussi les ténèbres des cœurs humains incapables d’accueillir la lumière du monde. Aide-nous, Marie, à accueillir en Jésus celui qui est notre Vie : « En lui est la vie et la vie est la lumière des hommes ».
4. « Tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. » Croire en Jésus, c’est ouvrir son cœur à la Vie divine. C’est accueillir l’Esprit qui nous fait naître de Dieu. Prions avec Marie pour tous ceux qui cherchent la lumière, afin qu’ils puissent découvrir Jésus et renaître en lui.
5. « Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé. » Jésus est celui qui nous rend Dieu visible. Il nous le manifeste, il est son « épiphanie ». Il nous le dévoile, et nous fait entrer dans l’intimité de son cœur. Écoutons Jésus nous dire lui-même : « Personne ne connaît qui est le Fils sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Lc 10,22) Offrons cette dizaine de chapelet pour l’illumination du peuple d’Israël.

2° D après Noël — Au commencement était le Verbe

Si 24,1-12 ; Ep 1,3-18 ; Jn 1,1-18

1. Le prologue de Jean nous est donné comme évangile à la fois pour la messe du jour de noël et pour ce 2° dim. après Noël les années où il existe. Jean y contemple en l’homme Jésus dont il a été le disciple la Parole éternelle du Père, créatrice avec le Père de tout l’univers. « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait, ne s’est fait sans lui. » Accueillons avec Marie le mystère du Fils éternel du Père.

2. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique plein de grâce et de vérité. » Le Fils éternel du Père est devenu l’un des hommes. Le Verbe s’est fait « chair », être humain avec toutes ses limites et ses faiblesses. C’est dans la chair humaine que le Fils unique a manifesté la gloire du Père. Il est pour nous visiblement le reflet de la miséricorde et de la fidélité du Père. Marie, toi qui as vu de tes yeux la première le Verbe fait chair, protège notre foi en l’incarnation du Fils.

3. « Il était dans le monde, lui par qui le monde s’était fait, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. » La venue du Fils dans le monde est la venue du Créateur dans sa création. Mais l’humanité est incapable de reconnaître la présence de son Dieu créateur. Les ténèbres de la nuit de Bethléem où les portes se ferment sont aussi les ténèbres des cœurs humains incapables d’accueillir la lumière du monde. Aide-nous, Marie, à accueillir en Jésus celui qui est notre Vie : « En lui est la vie et la vie est la lumière des hommes ».

4. « Tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. » Croire en Jésus, c’est ouvrir son cœur à la Vie divine. C’est accueillir l’Esprit qui nous fait naître de Dieu. Prions avec Marie pour tous ceux qui cherchent la lumière, afin qu’ils puissent découvrir Jésus et renaître en lui.

5. « Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé. » Jésus est celui qui nous rend Dieu visible. Il nous le manifeste, il est son « épiphanie ». Il nous le dévoile, et nous fait entrer dans l’intimité de son cœur. Écoutons Jésus nous dire lui-même : « Personne ne connaît qui est le Fils sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Lc 10,22) Offrons cette dizaine de chapelet pour l’illumination du peuple d’Israël.

 

Épiphanie A-B-C
Épiphanie du Seigneur
Is 60,1-6 ; Ep 3,2-6 ; Mt 2,1-12.
1. « Où est le roi des juifs qui vent de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » Ces hommes sont guidés d’en haut. Beaucoup aujourd’hui font ainsi un cheminement vers Dieu au terme de leurs errances, et viennent se prosterner devant Jésus. Avec Marie, nous prions pour ces chrétiens, convertis ou recommençants, et pour que l’Église consente aux conversions nécessaires pour les accueillir.
2. « Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vu se lever les précédait ; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. » Viens Seigneur donner à tous ceux qui sont en recherche de vérité, de reconnaître ta présence parmi nous. Avec l’aide de Marie présente à nos côtés, nous prions pour eux.
3. « En entrant dans la maison, ils vitrent l’enfant avec Marie sa mère. » Avec Joseph et les mages, nous contemplons l’icône de Noël : l’enfant dans les bras de sa mère. Nous sommes ainsi appelés indissociablement à adorer Jésus et à vénérer Marie. C’est la marque d’une piété mariale équilibrée : elle mène à Jésus. Prions pour que soit mieux accueillie et approfondie la dimension œcuménique de la vénération mariale.
4. « Et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. » Adorer Dieu présent dans les bras de Marie, c’est accepter d’accueillir l’Incarnation du Fils, qui est le don du Père fait à l’humanité. Viens, Esprit Saint, nous donner de reconnaître en Jésus le Fils du Père céleste. Viens, Marie, nous y aider. Que notre intelligence jamais ne fasse obstacle à notre humble acte de foi et d’adoration.
5. « Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Certes, ces hommes offrent des cadeaux. Mais plus encore, ils s’ouvrent eux-mêmes à l’enfant par le don intérieur de leur cœur. Car tel est le vrai cadeau que Marie nous apprend à faire à son Fils : notre cœur. Seigneur Jésus, avec les mages, nous t’adorons et nous nous offrons à ta présence miséricordieuse.

Épiphanie du Seigneur

Is 60,1-6 ; Ep 3,2-6 ; Mt 2,1-12

1. « Où est le roi des juifs qui vent de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » Ces hommes sont guidés d’en haut. Beaucoup aujourd’hui font ainsi un cheminement vers Dieu au terme de leurs errances, et viennent se prosterner devant Jésus. Avec Marie, nous prions pour ces chrétiens, convertis ou recommençants, et pour que l’Église consente aux conversions nécessaires pour les accueillir.

2. « Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vu se lever les précédait ; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. » Viens Seigneur donner à tous ceux qui sont en recherche de vérité, de reconnaître ta présence parmi nous. Avec l’aide de Marie présente à nos côtés, nous prions pour eux.

3. « En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère. » Avec Joseph et les mages, nous contemplons l’icône de Noël : l’enfant dans les bras de sa mère. Nous sommes ainsi appelés indissociablement à adorer Jésus et à vénérer Marie. C’est la marque d’une piété mariale équilibrée : elle mène à Jésus. Prions pour que soit mieux accueillie et approfondie la dimension œcuménique de la vénération mariale.

4. « Et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. » Adorer Dieu présent dans les bras de Marie, c’est accepter d’accueillir l’Incarnation du Fils, qui est le don du Père fait à l’humanité. Viens, Esprit Saint, nous donner de reconnaître en Jésus le Fils du Père céleste. Viens, Marie, nous y aider. Que notre intelligence jamais ne fasse obstacle à notre humble acte de foi et d’adoration.

5. « Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. » Certes, ces hommes offrent des cadeaux. Mais plus encore, ils s’ouvrent eux-mêmes à l’enfant par le don intérieur de leur cœur. Car tel est le vrai cadeau que Marie nous apprend à faire à son Fils : notre cœur. Seigneur Jésus, avec les mages, nous t’adorons et nous nous offrons à ta présence miséricordieuse.

 

Baptême du Seigneur A
Voici mon Serviteur
Is 42,1-7 ; Ac 10,34-38 ; Mt 3,13-17.
1. « Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » L’évangéliste Matthieu est le seul à nous rapporter cette réaction de Jean qui perçoit clairement en Jésus le « Saint », et qui dit par ailleurs : « Je ne suis pas digne d’enlever ses sandales » (Mt 3,11) ; c’est-à-dire, de lui prêcher la pénitence… Avec Marie, avec Jean-Baptiste, avec tous les saints et les élus, reconnaissons en Jésus notre rédempteur.
2. « Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire ». Cette attitude étrange qui consiste à vivre une démarche de repentir avec les hommes pécheurs est en fait un acte prophétique. Jésus y annonce sa mission rédemptrice. En posant ce geste, il est dans l’obéissance au Père et l’amour des hommes, il « accomplit parfaitement ce qui est juste ». Avec Marie, humble servante du Seigneur, demandons la grâce de l’humilité.
3. « Après le baptême proclamé par Jean, Jésus de Nazareth, Dieu l’a consacré par l’Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. » Telle est la prédication de Pierre. Le baptême au Jourdain est perçu comme un événement où Jésus a été rempli de la force du Saint Esprit, et équipé des charismes de l’Esprit pour sa mission de guérison du péché et de délivrance du démon. Avec Marie, ouvrons-nous au baptême dans l’Esprit et aux charismes que l’Esprit Saint voudra bien donner à l’Église.
4. « Voici mon Serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. J’ai fait reposer sur lui mon esprit. » « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » Comment ne pas remarquer que la rédemption de l’homme est l’œuvre de la Trinité : du Père qui envoie son Fils, du Fils qui s’immerge dans l’humanité, de l’Esprit qui conduit toute chose dans l’amour ? Comme Marie, rendons grâce d’entendre la parole : « Le Seigneur est avec toi ».
5. « J’ai fait de toi mon alliance avec le peuple et la lumière des nations ; tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. » Ce premier chant du Serviteur, comme d’ailleurs le cantique de Syméon (Lc 2,32) donne une magnifique perspective sur la mission de Jésus : l’alliance avec le peuple, la lumière des nations. Et cette belle définition de l’évangélisation : ouvrir les yeux des aveugles, faire sortir des captifs de leur prison. Avec Marie, prions pour l’Église, qui poursuit la mission de Jésus.

Baptême du Seigneur A — Voici mon Serviteur

Is 42,1-7 ; Ac 10,34-38 ; Mt 3,13-17

1. « Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » L’évangéliste Matthieu est le seul à nous rapporter cette réaction de Jean qui perçoit clairement en Jésus le « Saint », et qui dit par ailleurs : « Je ne suis pas digne d’enlever ses sandales » (Mt 3,11) ; c’est-à-dire, de lui prêcher la pénitence… Avec Marie, avec Jean-Baptiste, avec tous les saints et les élus, reconnaissons en Jésus notre rédempteur.

2. « Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire ». Cette attitude étrange qui consiste à vivre une démarche de repentir avec les hommes pécheurs est en fait un acte prophétique. Jésus y annonce sa mission rédemptrice. En posant ce geste, il est dans l’obéissance au Père et l’amour des hommes, il « accomplit parfaitement ce qui est juste ». Avec Marie, humble servante du Seigneur, demandons la grâce de l’humilité.

3. « Après le baptême proclamé par Jean, Jésus de Nazareth, Dieu l’a consacré par l’Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. » Telle est la prédication de Pierre. Le baptême au Jourdain est perçu comme un événement où Jésus a été rempli de la force du Saint Esprit, et équipé des charismes de l’Esprit pour sa mission de guérison du péché et de délivrance du démon. Avec Marie, ouvrons-nous au baptême dans l’Esprit et aux charismes que l’Esprit Saint voudra bien donner à l’Église.

4. « Voici mon Serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. J’ai fait reposer sur lui mon esprit. » « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » Comment ne pas remarquer que la rédemption de l’homme est l’œuvre de la Trinité : du Père qui envoie son Fils, du Fils qui s’immerge dans l’humanité, de l’Esprit qui conduit toute chose dans l’amour ? Comme Marie, rendons grâce d’entendre la parole : « Le Seigneur est avec toi ».

5. « J’ai fait de toi mon alliance avec le peuple et la lumière des nations ; tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. » Ce premier chant du Serviteur, comme d’ailleurs le cantique de Syméon (Lc 2,32) donne une magnifique perspective sur la mission de Jésus : l’alliance avec le peuple, la lumière des nations. Et cette belle définition de l’évangélisation : ouvrir les yeux des aveugles, faire sortir des captifs de leur prison. Avec Marie, prions pour l’Église, qui poursuit la mission de Jésus.

Baptême du Seigneur B — Un service de rédemption

Is 55,1-11 ; 1 Jn 5,1-9 ; Mc 1,7-11

1. « Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : c’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. » Le baptême de Jésus au Jourdain est l’occasion d’une manifestation d’amour trinitaire. Le Père, dans l’Esprit Saint, se donne d’amour au Fils, en cette mission de rédemption qui leur est commune. Marie, toi qui es proche du Père, du Fils et de l’Esprit, aide-nous à ne jamais les dissocier.

2. « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre… Ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat… sans avoir accompli sa mission. » (Is 55,10-11) Jésus, Verbe du Père, toi que nous célébrons en ce temps de Noël qui s’achève, nous te bénissons pour ta fidélité au Père, et ton immolation pour nous les hommes. Aide-nous, Marie, à entrer dans cette obéissance et à redire avec toi : « Je suis la servante du Seigneur ».

3. « Lui, Jésus Christ, est venu par l’eau et par le sang : pas seulement l’eau, mais l’eau et le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité. » (1 Jn 5,6) Jésus vient pour la rédemption de tout homme. Il a manifesté ce service rédempteur en se mettant au rang des pécheurs, aussi bien au baptême au Jourdain qu’au baptême de la Croix. L’Esprit Saint a consumé ce sacrifice dans l’un et l’autre baptême : « Je suis venu apporter un feu sur la terre… je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli… » (Lc 12,49-50)

4. « Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu ; tout homme qui aime le Père aime aussi celui qui est né de lui. » (1 Jn 5,1) Baptisés nous aussi dans notre foi en Jésus, nous sommes nés de Dieu, nés de nouveau. Nous avons reçu en Jésus la vie du Père et de l’Esprit. Nous devenons membres de la grande famille divine. Marie, toi qui es rachetée tout comme nous, viens nous faire chanter ton Magnificat pour rendre grâce à Dieu du don de sa Vie.

5. « Tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c’est notre foi. » (1 Jn 5,3-4) La Vie de Dieu est semence d’éternité, et donc victorieuse du Mal et de la Mort. La Vie de Dieu est Résurrection. Et cette réalité s’épanouit en nous grâce à notre foi en Jésus. Par la foi, nous ouvrons ce monde à la vie divine, et nous échappons nous-mêmes à sa morsure de Mal et de Mort. Marie, sois avec nous dans ce combat.

Baptême du Seigneur C — L’Esprit Saint descendit sur Jésus

Is 40,1-11 ; Tt 2,11-14 & 3,4-7 ; Lc 3,15-22

1. Épiphanie. Manifestation. Ce mot s’applique à trois dimanches qui se suivent. Le premier, celui de l’Épiphanie proprement dit, où nous célébrons la manifestation de Jésus auprès des nations ; le second, aujourd’hui, où nous célébrons la manifestation de Jésus comme Messie et Fils de Dieu lors du baptême ; le troisième, où nous lisons traditionnellement l’évangile des noces de Cana, dimanche prochain, 2° dimanche dans l’année C, où Jésus est manifesté comme époux de l’humanité. Aide-nous Marie à accueillir la manifestation que Jésus nous donne de son amour.

2. « Moi je vous baptise avec de l’eau… Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu. » Telle est la présentation que Jean-Baptiste donne de Jésus : celui qui nous plonge dans l’Esprit Saint, dans l’Amour divin, et dans le feu, afin que nous en soyons purifiés. En Marie, ouvrons-nous à l’œuvre de l’Esprit Saint. Et demandons-le pour nos frères.

3. « Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s’ouvrit. » Jésus suit le chemin de tout le monde. Il pose un geste qui est l’expression d’un désir de conversion. Il se solidarise avec les pécheurs. Et accomplit ainsi totalement la volonté du Père. Dans cette attitude d’obéissance fondamentale, il prie le Père. Il est le Serviteur. Esprit Saint, viens nous donner cette attitude de cœur qui est aussi celle de Marie, servante du Seigneur.

4. « L’Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils : moi aujourd’hui, je t’ai engendré. » Esprit Saint, Amour du Père pour le Fils et du Fils pour le Père, tu nous es donné à nous aussi dans nos sacrements de baptême et de confirmation. Toi qui nous donnes l’Amour du Père, viens nous faire entrer dans cette attitude filiale qui est celle de Jésus et de Marie.

5. « Cet Esprit Saint, Dieu l’a répandu sur nous avec abondance, par Jésus Christ notre Sauveur ; ainsi, par sa grâce, nous sommes devenus des justes, et nous possédons dans l’espérance l’héritage de la vie éternelle. » Notre vie chrétienne est un baptême dans l’Esprit Saint et dans le feu, dont la force éclairante est évoquée par le feu de la Pentecôte. Il nous permet d’entrer dans la vie éternelle. Avec toi, Marie, nous rendons grâce pour le don de l’Esprit Saint.