Chapelets pour les fêtes, de janvier à mars

01/01 — Sainte Marie, Mère de Dieu — 1er janvier

Nb 6,22-27 ; Ga 4,4-7 ; Lc 2,16-21.
1. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6,24-26). En cette journée marquée par l’offrande de vœux, et aussi de prières pour la paix, la liturgie nous propose de reprendre ces bénédictions du livre des Nombres. Appelons sur nos familles et nos amis, dans la prière de Marie, la bénédiction de Dieu.
2. « Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme ». C’est le seul verset, dans tout l’ensemble des lettres de Paul, où celui-ci nous parle de la Vierge Marie. À la plénitude des temps, elle est celle par qui le Verbe a pris chair, celle qui nous donne le Fils envoyé par le Père. Elle n’est pas seulement mère de l’homme Jésus. Elle est mère du Fils, du Dieu fait homme. Et nous pouvons légitimement l’honorer du nom de « Mère de Dieu » comme la tradition de l’Église nous le fait dire en chaque salutation mariale.
3. « Quand ils arrivèrent à Bethléem, les bergers découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire ». Avertis par l’Ange du Seigneur, les bergers « découvrent » Jésus. « Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jn 6,44). Demandons nous aussi à découvrir la grâce de la Sainte Famille : en ce nouveau-né le Fils de Dieu, et en Marie celle qui est devenue Mère de Dieu ; en Joseph, l’homme juste choisi par Dieu pour être le père de Jésus.
4. « Tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». Nombreux sont ceux qui ont été avertis d’en haut : les bergers par un ange, les mages par une étoile, Syméon et Anne par l’Esprit Saint. Faut-il les prendre pour des illuminés ? Marie sait bien que non. Elle ne s’étonne pas. Et elle va plus loin : elle confronte tout ce vécu étonnant avec la Parole de Dieu qu’elle porte dans son cœur. Comme Marie, ayons la patience de recueillir la parole de Dieu contenue en tout événement.
5. « Les bergers repartirent ; ils glorifiaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé ». Les bergers sont pour nous un modèle de disponibilité et de pauvreté spirituelle. Ils sont avertis d’en-haut d’aller voir les merveilles de Dieu. Ils obéissent et se laissent conduire. Et en repartant, ils glorifient Dieu, ils rapportent à Dieu toute la gloire à propos de ce qu’ils ont vu. Par Marie, demandons la grâce de l’humilité et de la pauvreté spirituelle

Nb 6,22-27 ; Ga 4,4-7 ; Lc 2,16-21.

1. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6,24-26). En cette journée marquée par l’offrande de vœux, et aussi de prières pour la paix, la liturgie nous propose de reprendre ces bénédictions du livre des Nombres. Appelons sur nos familles et nos amis, dans la prière de Marie, la bénédiction de Dieu.

2« Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme ». C’est le seul verset, dans tout l’ensemble des lettres de Paul, où celui-ci nous parle de la Vierge Marie. À la plénitude des temps, elle est celle par qui le Verbe a pris chair, celle qui nous donne le Fils envoyé par le Père. Elle n’est pas seulement mère de l’homme Jésus. Elle est mère du Fils, du Dieu fait homme. Et nous pouvons légitimement l’honorer du nom de « Mère de Dieu » comme la tradition de l’Église nous le fait dire en chaque salutation mariale.

3. « Quand ils arrivèrent à Bethléem, les bergers découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire ».Avertis par l’Ange du Seigneur, les bergers « découvrent » Jésus. « Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jn 6,44). Demandons nous aussi à découvrir la grâce de la Sainte Famille : en ce nouveau-né le Fils de Dieu, et en Marie celle qui est devenue Mère de Dieu ; en Joseph, l’homme juste choisi par Dieu pour être le père de Jésus.

4. « Tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». Nombreux sont ceux qui ont été avertis d’en haut : les bergers par un ange, les mages par une étoile, Syméon et Anne par l’Esprit Saint. Faut-il les prendre pour des illuminés ? Marie sait bien que non. Elle ne s’étonne pas. Et elle va plus loin : elle confronte tout ce vécu étonnant avec la Parole de Dieu qu’elle porte dans son cœur. Comme Marie, ayons la patience de recueillir la parole de Dieu contenue en tout événement.

5. « Les bergers repartirent ; ils glorifiaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé ».Les bergers sont pour nous un modèle de disponibilité et de pauvreté spirituelle. Ils sont avertis d’en-haut d’aller voir les merveilles de Dieu. Ils obéissent et se laissent conduire. Et en repartant, ils glorifient Dieu, ils rapportent à Dieu toute la gloire à propos de ce qu’ils ont vu. Par Marie, demandons la grâce de l’humilité et de la pauvreté spirituelle.

17 janvier N-D de Pontmain
Méditons l’appel à la prière lancé par Marie à Pontmain le 17 janvier 1871. Cette nuit-là de 18h à 21h, Marie se laisse voir dans le ciel de Pontmain à des enfants, et donne cet unique message : “Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher.”
1. MARIE INVITE A PRIER “MAIS PRIEZ MES ENFANTS”
Comme toujours, elle rappelle l’urgence de la prière. L’avenir de l’Église passe par la prière mise en première place.
Seigneur Père, Dieu de l’Alliance, avec Marie, tu nous aides à prier ; donne-nous de toujours prendre le temps, de t’écouter nous redire ton amour ; de t’exposer nos besoins ou de te remercier.
2. MARIE EST MESSAGÈRE DE PAIX “DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS”
La guerre de 1870 semblait perdue ; les troupes allemandes marchaient sur Laval. Contre toute attente, l’armistice est signé onze jours plus tard.
Seigneur Père, Dieu de Paix, avec Marie, tu nous invites à croire en la puissance de la prière pour la paix dans le monde ; donne-nous aussi de vivre en frères pour réaliser la paix là où nous sommes.
3. LA PRÉSENCE DE MARIE SOUTIENT L’ESPÉRANCE. “MON FILS SE LAISSE TOUCHER” Au temps de l’épreuve, il est difficile de garder confiance en Dieu. Et pourtant, prier avec Marie touche le cœur de Jésus, et ouvre toujours à un avenir de paix.
Seigneur Père, Dieu d’Amour, avec Marie, tu nous donnes la certitude que Jésus nous écoute. Au cœur de l’épreuve, donne-nous de ne jamais perdre l’espérance, mais de persévérer dans la prière avec confiance.
4. MARIE PRÉSENTE LA CROIX. “ELLE TENAIT DANS SES MAINS UN CRUCIFIX SANGLANT” Marie présente aux enfants la croix de Jésus, avec une profonde tristesse. Plus tard, quand le crucifix aura disparu, deux petites croix blanches apparaîtront sur les épaules de Marie.
Seigneur Père, Dieu de Miséricorde, avec Marie, tu nous invites à regarder Jésus crucifié à cause de nos péchés. La croix nous dit le prix du pardon et le sens de la souffrance. Donne-nous d’accueillir ton pardon, et de porter les souffrances présentes en union avec la croix de Jésus.
5. MARIE SE MONTRE MÈRE DE L’ÉGLISE, A TRAVERS UNE VEILLÉE DE PRIÈRE
DANS UNE COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE :
Au soir du 17 janvier, la communauté chrétienne de Pontmain connaît la joie d’être ensemble. Son dynamisme lui vient de l’Esprit Saint. Tous prient avec la Vierge. Et trouvent ainsi un nouvel élan de foi, d’espérance et d’amour.
Seigneur Père, Dieu qui rassembles ton Peuple, avec Marie comme sœur aînée et comme mère, tu veux que nous nous rassemblions autour de Jésus ressuscité. Donne-nous de ne jamais manquer une occasion de faire Église avec d’autres, et d’accueillir la maternité de Marie au cœur de nos communautés.

01/17 — Notre-Dame de Pontmain — 17 janvier

Méditons l’appel à la prière lancé par Marie à Pontmain le 17 janvier 1871. Cette nuit-là de 18h à 21h, Marie se laisse voir dans le ciel de Pontmain à des enfants, et donne cet unique message : “Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher.”

1. MARIE INVITE A PRIER “MAIS PRIEZ MES ENFANTS”. Comme toujours, elle rappelle l’urgence de la prière. L’avenir de l’Église passe par la prière mise en première place. Seigneur Père, Dieu de l’Alliance, avec Marie, tu nous aides à prier ; donne-nous de toujours prendre le temps, de t’écouter nous redire ton amour ; de t’exposer nos besoins ou de te remercier.

2. MARIE EST MESSAGÈRE DE PAIX “DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS”.  La guerre de 1870 semblait perdue ; les troupes allemandes marchaient sur Laval. Contre toute attente, l’armistice est signé onze jours plus tard. Seigneur Père, Dieu de Paix, avec Marie, tu nous invites à croire en la puissance de la prière pour la paix dans le monde ; donne-nous aussi de vivre en frères pour réaliser la paix là où nous sommes.

3. LA PRÉSENCE DE MARIE SOUTIENT L’ESPÉRANCE. “MON FILS SE LAISSE TOUCHER”. Au temps de l’épreuve, il est difficile de garder confiance en Dieu. Et pourtant, prier avec Marie touche le cœur de Jésus, et ouvre toujours à un avenir de paix. Seigneur Père, Dieu d’Amour, avec Marie, tu nous donnes la certitude que Jésus nous écoute. Au cœur de l’épreuve, donne-nous de ne jamais perdre l’espérance, mais de persévérer dans la prière avec confiance.

4. MARIE PRÉSENTE LA CROIX. “ELLE TENAIT DANS SES MAINS UN CRUCIFIX SANGLANT” Marie présente aux enfants la croix de Jésus, avec une profonde tristesse. Plus tard, quand le crucifix aura disparu, deux petites croix blanches apparaîtront sur les épaules de Marie. Seigneur Père, Dieu de Miséricorde, avec Marie, tu nous invites à regarder Jésus crucifié à cause de nos péchés. La croix nous dit le prix du pardon et le sens de la souffrance. Donne-nous d’accueillir ton pardon, et de porter les souffrances présentes en union avec la croix de Jésus.

5. MARIE SE MONTRE MÈRE DE L’ÉGLISE, A TRAVERS UNE VEILLÉE DE PRIÈRE DANS UNE COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE : Au soir du 17 janvier, la communauté chrétienne de Pontmain connaît la joie d’être ensemble. Son dynamisme lui vient de l’Esprit Saint. Tous prient avec la Vierge. Et trouvent ainsi un nouvel élan de foi, d’espérance et d’amour. Seigneur Père, Dieu qui rassembles ton Peuple, avec Marie comme sœur aînée et comme mère, tu veux que nous nous rassemblions autour de Jésus ressuscité. Donne-nous de ne jamais manquer une occasion de faire Église avec d’autres, et d’accueillir la maternité de Marie au cœur de nos communautés.

Semaine de prière
Pour l’Unité des Chrétiens
1. Pour l’amour de la maison de l’Éternel je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs évangéliques, baptistes et pentecôtistes. Béni sois-tu, Père, pour leur zèle à propager l’Évangile de la Paix, et leur audace, dans la puissance des charismes, à inviter les hommes à la conversion.
Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins.
Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.
2. Pour l’amour de la maison de l’Éternel je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs réformés et luthériens. Béni sois-tu, Père pour leur amour de Ta parole, pour les pasteurs qui, à l’exemple du maître de maison de l’Évangile, ne cessent de tirer du trésor de Ta parole de l’ancien et du nouveau. Merci pour Ton Esprit Saint qui ouvre à l’intelligence des Écritures.
Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins.
Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.
3. Pour l’amour de la maison de l’Éternel, je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs orthodoxes répandus à travers le monde. Béni sois-tu, Père pour leur fidélité à célébrer la Sainte Liturgie dans la puissance de ton Esprit Saint, à y puiser les dons de force pour témoigner de la résurrection de Ton Fils au cœur de toutes les épreuves. Merci de leur courage tout au long des siècles pour garder et transmettre la prière du cœur.
Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins.
Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.
4. Pour l’amour de la maison de l’éternel, je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs anglicans, Béni sois-tu, Père, pour la grâce de l’Esprit Saint répandue dans leur cœur, qui leur donne de bâtir inlassablement des ponts avec les autres communautés chrétiennes et de tisser les liens de communion dans la société.
Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins.
Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.
5. Pour l’amour de la maison de l’Éternel, je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs catholiques. Béni sois-tu, Père, pour leur foi en puissance de l’Esprit Saint dans les sacrements et pour leurs ministres qui célèbrent chaque jour l’Eucharistie ; merci pour la prière d’adoration.
Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins.
Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.
(D’après l’action de grâce prononcée au stade Charléty le 26 septembre 1998,
lors d’un rassemblement œcuménique de 12 000 personnes).

01/17-25 Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens

1. Pour l’amour de la maison de l’Éternel je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs évangéliques, baptistes et pentecôtistes. Béni sois-tu, Père, pour leur zèle à propager l’Évangile de la Paix, et leur audace, dans la puissance des charismes, à inviter les hommes à la conversion.

Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins.Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.

2. Pour l’amour de la maison de l’Éternel je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs réformés et luthériens. Béni sois-tu, Père pour leur amour de Ta parole, pour les pasteurs qui, à l’exemple du maître de maison de l’Évangile, ne cessent de tirer du trésor de Ta parole de l’ancien et du nouveau. Merci pour Ton Esprit Saint qui ouvre à l’intelligence des Écritures.

Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins. Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.

3. Pour l’amour de la maison de l’Éternel, je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs orthodoxes répandus à travers le monde. Béni sois-tu, Père pour leur fidélité à célébrer la Sainte Liturgie dans la puissance de ton Esprit Saint, à y puiser les dons de force pour témoigner de la résurrection de Ton Fils au cœur de toutes les épreuves. Merci de leur courage tout au long des siècles pour garder et transmettre la prière du cœur.

Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins. Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.

4. Pour l’amour de la maison de l’éternel, je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs anglicans. Béni sois-tu, Père, pour la grâce de l’Esprit Saint répandue dans leur cœur, qui leur donne de bâtir inlassablement des ponts avec les autres communautés chrétiennes et de tisser les liens de communion dans la société.

Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins. Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.

5. Pour l’amour de la maison de l’Éternel, je prie pour le bonheur de mes frères et sœurs catholiques. Béni sois-tu, Père, pour leur foi en puissance de l’Esprit Saint dans les sacrements et pour leurs ministres qui célèbrent chaque jour l’Eucharistie ; merci pour la prière d’adoration.

Bénis-les, garde-les, conduis-les à approfondir leurs chemins. Écoute la prière de Marie et de l’Eglise pour l’unité.

(D’après l’action de grâce prononcée au stade Charléty le 26 septembre 1998, lors d’un rassemblement œcuménique de 12 000 personnes).

01/25 — Conversion de Saint Paul — 25 janvier

25 janvier
Conversion de saint Paul
1. « Comme j’approchais de Damas, vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa soudain. Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? » (Ac 22,6-7) Nous connaissons cet épisode de la vie de Paul. Quand quelqu’un s’est converti, nous disons qu’il a eu « son chemin de Damas » ! Pourquoi ne prierions-nous pas aujourd’hui pour demander que le Seigneur vienne se faire connaître à des hommes et des femmes pour les convertir ? Avec Marie, prions.
2. « Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m’avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l’annonce parmi les nations païennes. » (Ga 1,15-16) Relire sa conversion, où l’amour de Dieu nous a transformé, quel que soit le poids du passé, c’est percevoir que nous sommes aimés et attendus depuis l’origine de notre vie. Toute conversion est une épiphanie de cet amour, une révélation du Fils au-dedans de nous, pour le révéler au-dehors de nous.
3. « Voilà pourquoi je te suis apparu : je t’ai destiné à être serviteur et témoin de la vision où tu viens de me voir… Je te délivre déjà du peuple et des nations païennes vers qui je t’envoie pour leur ouvrir les yeux… » (Ac 26,16-18) Lorsque le Seigneur appelle, c’est pour une mission précise, comme il l’a fait pour Paul en direction des païens. Faisons retour sur nous-même, pour déceler la grâce fondamentale, ou initiale, que le Seigneur nous a accordée. Avec Marie, rendons grâce en un Magnificat personnel, et avançons, sûr du secours du Seigneur.
4. « Moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m’a comblé n’a pas été stérile. » (1 Co 15,9-10) Paul a une vive conscience de son indignité. S’il a été appelé, c’est par grâce, et non pas à cause de mérites ou d’actions personnels. Et finalement, devant la grâce de Dieu dont nous sommes comblés, l’essentiel est de la faire fructifier. Avec Marie et saint Paul, demandons-en la grâce.

5. « Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus-Christ notre Seigneur, car il m’a fait confiance en me chargeant du ministère, moi qui autrefois ne savais que blasphémer, persécuter, insulter. Mais le Christ m’a pardonné. » (1 Tm 1,12-13) Paul revient souvent sur la grâce de sa conversion comme un point de départ. Il perçoit toute la confiance que le Seigneur lui a faite, et il s’acquitte de son ministère avec action de grâce, un peu comme une chance qui lui est donnée. par miséricorde de Dieu. Marie, mère de miséricorde, aide-nous à demeurer dans l’humilité et l’action de grâce.

Conversion de saint Paul

1. « Comme j’approchais de Damas, vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa soudain. Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? » (Ac 22,6-7) Nous connaissons cet épisode de la vie de Paul. Quand quelqu’un s’est converti, nous disons qu’il a eu « son chemin de Damas » ! Pourquoi ne prierions-nous pas aujourd’hui pour demander que le Seigneur vienne se faire connaître à des hommes et des femmes pour les convertir ? Avec Marie, prions.

2. « Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m’avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l’annonce parmi les nations païennes. » (Ga 1,15-16) Relire sa conversion, où l’amour de Dieu nous a transformé, quel que soit le poids du passé, c’est percevoir que nous sommes aimés et attendus depuis l’origine de notre vie. Toute conversion est une épiphanie de cet amour, une révélation du Fils au-dedans de nous, pour le révéler au-dehors de nous.

3. « Voilà pourquoi je te suis apparu : je t’ai destiné à être serviteur et témoin de la vision où tu viens de me voir… Je te délivre déjà du peuple et des nations païennes vers qui je t’envoie pour leur ouvrir les yeux… » (Ac 26,16-18) Lorsque le Seigneur appelle, c’est pour une mission précise, comme il l’a fait pour Paul en direction des païens. Faisons retour sur nous-même, pour déceler la grâce fondamentale, ou initiale, que le Seigneur nous a accordée. Avec Marie, rendons grâce en un Magnificat personnel, et avançons, sûr du secours du Seigneur.

4« Moi, je suis le plus petit des Apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre, puisque j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m’a comblé n’a pas été stérile. » (1 Co 15,9-10) Paul a une vive conscience de son indignité. S’il a été appelé, c’est par grâce, et non pas à cause de mérites ou d’actions personnels. Et finalement, devant la grâce de Dieu dont nous sommes comblés, l’essentiel est de la faire fructifier. Avec Marie et saint Paul, demandons-en la grâce.

5. « Je suis plein de reconnaissance pour celui qui me donne la force, Jésus-Christ notre Seigneur, car il m’a fait confiance en me chargeant du ministère, moi qui autrefois ne savais que blasphémer, persécuter, insulter. Mais le Christ m’a pardonné. » (1 Tm 1,12-13) Paul revient souvent sur la grâce de sa conversion comme un point de départ. Il perçoit toute la confiance que le Seigneur lui a faite, et il s’acquitte de son ministère avec action de grâce, un peu comme une chance qui lui est donnée. par miséricorde de Dieu. Marie, mère de miséricorde, aide-nous à demeurer dans l’humilité et l’action de grâce.

2 février
Présentation du Seigneur
Ml 3,1-4 ; He 2,14-18 ; Lc 2,22-40.
1. « Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. » Ce passage de Malachie illustre bien le sens profond de l’épisode rapporté par Luc sous le nom de présentation : il s’agit de l’entrée de Jésus au Temple qui remplit le sanctuaire vide, depuis la disparition de l’Arche d’Alliance. Aide-Nous Marie à accueillir Jésus dans notre Temple intérieur.
2. « Syméon prit l’enfant dans ses bras… Anne parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » Les deux personnes qui accueillent au Temple l’enfant Jésus pour ce qu’il est, sont Anne et Syméon. Anne, nous dit Luc, avait 84 ans… cela symbolise la totalité de l’attente du peuple de Dieu (7×12). Elle ne quitte pas le Temple. Elle sert Dieu nuit et jour, dans le jeûne et la prière. Cela lui permet de « voir » qui est l’enfant Jésus. Avec Anne ouvrons nos cœurs à Jésus que porte Marie.
3. « Syméon était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. » Syméon est un homme profondément spirituel, guidé par l’Esprit. La description de ces deux figures nous aide à nous interroger sur la façon dont nous nous préparons à la venue de Jésus de sorte à le « voir ». Il y faut beaucoup d’abandon à l’Esprit Saint qui peut seul nous conduire au mystère de Jésus. Demandons à Marie de nous aider à mieux accueillir l’Esprit Saint.
4. Syméon, l’enfant dans les bras, dit : « Mes yeux ont vu ton salut… lumière pour éclairer les nations. » Pas de particularisme étroit, mais au contraire, une vision large, qui dépasse tout ce qu’on aurait pu prévoir. C’est l’Esprit Saint qui lui donne cette vision. Jésus est la lumière des nations. Avec Syméon, avec Marie, accueillons Jésus lumière.
5. Marie offre Jésus au Père, dans le prolongement de l’offrande fondamentale du Verbe qui s’est fait chair : « Voici, je viens, pour faire, ô Dieu, ta volonté » (He 10,7). Et elle-même, redisant le « oui » de l’annonciation, offre sa propre vie avec celle de Jésus. « Marie est la Vierge qui offre. Marie est… le modèle du culte qui consiste à faire de sa propre vie une offrande à Dieu. » (Paul VI, MC 21) Puissions-nous, avec Marie, offrir notre vie avec celle de Jésus.

02/02 — Présentation du Seigneur — 2 février

Ml 3,1-4 ; He 2,14-18 ; Lc 2,22-40.

1. « Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. » Ce passage de Malachie illustre bien le sens profond de l’épisode rapporté par Luc sous le nom de présentation : il s’agit de l’entrée de Jésus au Temple qui remplit le sanctuaire vide, depuis la disparition de l’Arche d’Alliance. Aide-Nous Marie à accueillir Jésus dans notre Temple intérieur.

2. « Syméon prit l’enfant dans ses bras… Anne parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » Les deux personnes qui accueillent au Temple l’enfant Jésus pour ce qu’il est, sont Anne et Syméon. Anne, nous dit Luc, avait 84 ans… cela symbolise la totalité de l’attente du peuple de Dieu (7×12). Elle ne quitte pas le Temple. Elle sert Dieu nuit et jour, dans le jeûne et la prière. Cela lui permet de « voir » qui est l’enfant Jésus. Avec Anne ouvrons nos cœurs à Jésus que porte Marie.

3. « Syméon était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. » Syméon est un homme profondément spirituel, guidé par l’Esprit. La description de ces deux figures nous aide à nous interroger sur la façon dont nous nous préparons à la venue de Jésus de sorte à le « voir ». Il y faut beaucoup d’abandon à l’Esprit Saint qui peut seul nous conduire au mystère de Jésus. Demandons à Marie de nous aider à mieux accueillir l’Esprit Saint.

4. Syméon, l’enfant dans les bras, dit : « Mes yeux ont vu ton salut… lumière pour éclairer les nations. » Pas de particularisme étroit, mais au contraire, une vision large, qui dépasse tout ce qu’on aurait pu prévoir. C’est l’Esprit Saint qui lui donne cette vision. Jésus est la lumière des nations. Avec Syméon, avec Marie, accueillons Jésus lumière.

5. Marie offre Jésus au Père, dans le prolongement de l’offrande fondamentale du Verbe qui s’est fait chair : « Voici, je viens, pour faire, ô Dieu, ta volonté » (He 10,7). Et elle-même, redisant le « oui » de l’annonciation, offre sa propre vie avec celle de Jésus. « Marie est la Vierge qui offre. Marie est… le modèle du culte qui consiste à faire de sa propre vie une offrande à Dieu. » (Paul VI, MC 21) Puissions-nous, avec Marie, offrir notre vie avec celle de Jésus.

11 février
Notre-Dame de Lourdes
1. La rencontre de Bernadette avec Marie.
Bernadette raconte la première apparition : « J’ai d’abord eu très peur, mais je ne partis pas… La Dame fit le signe de Croix. Alors, je pus le faire et je fus tranquille… Elle passait les grains (du chapelet) sans remuer les lèvres. Elle me regardait comme une personne regarde une autre personne… » Bernadette rencontre dès sa première apparition une éducatrice de la prière. Demandons à Marie de nous obtenir la grâce de la prière.
2. La joie d’une relation qui se noue dans un grand respect.
Au cours de la 3° apparition, Marie demande : « Voulez-vous avoir la grâce de venir ici 15 jours ? Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l’autre. » Bernadette, surprise : « Elle me disait VOUS. Elle me parlait patois ». La joie de la rencontre s’épanouira totalement dans la vision glorieuse. Mais déjà Bernadette ressort grandie et heureuse des premières apparitions. Demandons à Marie de nous obtenir la joie dans notre relation avec elle.
3. La révélation du péché.
Au cours de la 8° apparition, Marie dit : « Pénitence, Pénitence, Pénitence ! » « Priez Dieu pour la conversion des pécheurs » — Bernadette : « Je pleurai parce que la Dame était triste. » Bernadette reçoit de Marie la révélation de la gravité du péché et l’appel à la conversion. Laissons retentir ces paroles de Marie dans notre propre cœur : « Priez Dieu pour la conversion des pécheurs »
4. L’appel à la compassion.
Au cours de la 9° apparition, Marie demande : « Cela ne vous ennuierait pas de monter à genoux et de baiser la terre pour les pécheurs… de manger de l’herbe qui est là ? Allez boire à la fontaine et vous y laver ». Et Bernadette dira : – « J’y trouvai un peu d’eau comme de la boue… Trois fois je la jetai, tellement elle était sale. La quatrième fois je bus… Pour les pécheurs ». – « La Vision me l’a commandé pour moi d’abord, pour les autres ensuite… Ah, si les pécheurs savaient ! ». – « Priez pour moi, pauvre pécheresse ! » (dernières paroles).
5. La mission avec l’Église.
Au cours de la 13° apparition, Marie demande encore : « Allez dire aux prêtres de bâtir ici une chapelle et qu’on vienne en pèlerinage ». Et Au cours de la 16° apparition, elle dit : « Je suis l’Immaculée Conception ». Bernadette, de son côté :
– « Je suis contente. J’ai fait ma commission. »
– « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais de vous le dire. »
Avec Marie, demandons la force de l’Esprit Saint pour vivre notre mission dans l’Église.

02/11 — Notre-Dame de Lourdes — 11 février

1. La rencontre de Bernadette avec Marie. Bernadette raconte la première apparition : « J’ai d’abord eu très peur, mais je ne partis pas… La Dame fit le signe de Croix. Alors, je pus le faire et je fus tranquille… Elle passait les grains (du chapelet) sans remuer les lèvres. Elle me regardait comme une personne regarde une autre personne… » Bernadette rencontre dès sa première apparition une éducatrice de la prière. Demandons à Marie de nous obtenir la grâce de la prière.

2. La joie d’une relation qui se noue dans un grand respect. Au cours de la 3° apparition, Marie demande : « Voulez-vous avoir la grâce de venir ici 15 jours ? Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l’autre. » Bernadette, surprise : « Elle me disait VOUS. Elle me parlait patois ». La joie de la rencontre s’épanouira totalement dans la vision glorieuse. Mais déjà Bernadette ressort grandie et heureuse des premières apparitions. Demandons à Marie de nous obtenir la joie dans notre relation avec elle.

3. La révélation du péché. Au cours de la 8° apparition, Marie dit : « Pénitence, Pénitence, Pénitence ! » « Priez Dieu pour la conversion des pécheurs » — Bernadette : « Je pleurai parce que la Dame était triste. » Bernadette reçoit de Marie la révélation de la gravité du péché et l’appel à la conversion. Laissons retentir ces paroles de Marie dans notre propre cœur : « Priez Dieu pour la conversion des pécheurs »

4. L’appel à la compassion. Au cours de la 9° apparition, Marie demande : « Cela ne vous ennuierait pas de monter à genoux et de baiser la terre pour les pécheurs… de manger de l’herbe qui est là ? Allez boire à la fontaine et vous y laver ». Et Bernadette dira : – « J’y trouvai un peu d’eau comme de la boue… Trois fois je la jetai, tellement elle était sale. La quatrième fois je bus… Pour les pécheurs ». – « La Vision me l’a commandé pour moi d’abord, pour les autres ensuite… Ah, si les pécheurs savaient ! ». – « Priez pour moi, pauvre pécheresse ! » (dernières paroles).

5. La mission avec l’Église. Au cours de la 13° apparition, Marie demande encore : « Allez dire aux prêtres de bâtir ici une chapelle et qu’on vienne en pèlerinage ». Et Au cours de la 16° apparition, elle dit : « Je suis l’Immaculée Conception ». Bernadette, de son côté : – « Je suis contente. J’ai fait ma commission. » – « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais de vous le dire. »  Avec Marie, demandons la force de l’Esprit Saint pour vivre notre mission dans l’Église.

02/14 — Saints Cyrille et Méthode — 14 février

1. Saints Cyrille et Méthode (deux frères évangélisateurs des peuples slaves au IX°s) ont été proclamés co-patrons de l’Europe avec saint Benoît par Jean-Paul II. Dans la lettre « Les Apôtres des Slaves » (S.A.), en 1985, il écrit : « Leur attitude pastorale, marquée par le souci de porter la vérité révélée à de nouveaux peuples, en respectant leur originalité culturelle, reste un modèle vivant pour l’Église et pour les missionnaires de tous les temps. » (JP II, S.A. n° 7). Prions pour tous les chrétiens d’Europe ; demandons à l’Esprit Saint de les inspirer pour qu’ils contribuent à développer les dimensions spirituelles de ce continent.

2. « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. » (Mt 5,9). Jean-Paul II écrit : « La caractéristique que je désire particulièrement souligner dans l’action menée par les apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode, c’est leur manière pacifique d’édifier l’Église, inspirés qu’ils étaient par leur conception de l’Église une, sainte et universelle. » (JP II, S.A. n° 12). Prions pour les responsables religieux dans le monde. À l’heure des rencontres interreligieuses, qu’ils cherchent à bannir le fanatisme et à promouvoir la charité.

3. « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi… » (Jn 17,21). Citons encore Jean-Paul II : « On peut dire que l’invocation de Jésus… représente leur devise missionnaire. Pour nous, les hommes d’aujourd’hui, leur apostolat exprime aussi un appel œcuménique : il invite à reconstruire, dans la paix de la réconciliation, l’unité, en tout premier lieu, l’unité entre l’Orient et l’Occident. » (JP II, S.A. n° 13). Demandons avec Marie la grâce de l’unité pour l’Église du Christ.

4. « Que toute langue proclame que Jésus Christ est Seigneur, pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2,11). Avec un grand sens de la catholicité, Saint Cyrille disait à propos de l’utilisation de la langue du peuple dans la liturgie : « Ne respirons-nous pas l’air tous de la même manière ? Et vous n’avez pas de scrupules à vous limiter à trois langues seulement (l’hébreu, le grec et le latin) pour décider que tous les autres peuples et races restent aveugles et sourds ! Dites-moi : soutenez-vous cela parce que vous considérez que Dieu est trop faible pour pouvoir l’accorder, ou trop jaloux pour le vouloir ? » (Cité par JP II, S.A. n° 17). Dans notre prière mariale, demandons à l’Esprit Saint d’assouplir nos raideurs.

5. « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28,20). « L’avenir !… nous le déposons avec confiance entre tes mains, Père céleste, en invoquant pour lui l’intercession de la Mère de ton Fils et la Mère de l’Église, et celle de tes saints Apôtres Pierre et Paul, et des saints Benoît, Cyrille et Méthode, d’Augustin et Boniface et de tous les autres évangélisateurs de l’Europe qui, forts dans la foi, dans l’espérance et dans la charité… commencèrent la construction de la civilisation de l’amour… qui, à la fin des temps, vivifiera tout et tous dans la Jérusalem céleste. » (JP II, S.A. n° 32).

02/18 — Sainte Bernadette — 18 février

Fr. Norbert-Marie Sonnier, Rev. Rosaire mai 2002.

1. L’Annonciation. Comme l’ange pour Marie, comme la Dame pour Bernadette, Dieu choisit des envoyés pour venir à la rencontre des hommes. Demandons un cœur et un regard ouverts à la présence des envoyés du Seigneur

2. La Visitation. Un message entendu, une nouvelle apprise et voici Marie en route vers la maison de Zacharie. Elle entendra Élisabeth lui confirmer toutes les paroles de l’ange. Bernadette est envoyée demander à son curé de bâtir une chapelle, de venir en procession et de dire le nom de la Dame, l’Immaculée-Conception. Demandons la disponibilité pour être porteurs de la Bonne Nouvelle.

3. La Nativité. Marie a cru et le Verbe s’est fait chair. Bernadette a cru et les foules se pressent en grand nombre à la Grotte de Lourdes. Demandons la grâce d’une foi vive dont on voit le fruit.

4. La Présentation.  Marie et Joseph ont suivi les observances de la Loi et ont été rejoints par Syméon et Anne chantant les merveilles de Dieu. Bernadette s’est laissé guider par l’invitation de la Dame à venir quinze jours à la Grotte et elle aura la révélation de son identité. Demandons la grâce d’une fidélité religieuse toujours ouverte sur l’imprévu de Dieu.

5. Le recouvrement de Jésus au Temple. La vie humaine est parfois faite de soucis, d’angoisses et d’anxiétés pour ceux que l’on aime. Ainsi Marie, Joseph recherchant l’enfant Jésus, mais aussi Bernadette qui doit aller ramasser du bois pour gagner quelques pièces. Là aussi, Dieu est présent. Demandons la grâce de ne pas être aveuglés par nos soucis au point de ne plus pouvoir rencontrer Dieu.

6. L’agonie de Jésus. Le sentiment d’être abandonné de tous, de n’avoir d’autre recours que Dieu. Prions pour tous ceux qui se trouvent dans cette situation.

7. La flagellation. Des coups portés sur le corps, la souffrance de l’homme donnée par l’homme, le frère en humanité alors qu’on en attend de l’amour. Prions pour les victimes de la méchanceté et de la haine de leurs frères humains.

8. Le couronnement d’épines. La dérision comme ultime geste pour avilir encore l’homme. Prions pour tous ceux qui font du mai à l’homme, à l’humain, à l’humanité.

9. Le crucifiement. C’est la vie que l’on maltraite. Prions pour tous ceux qui sont l’objet de mauvais traitements.

10. La mort de Jésus. Mourir, comme tous et chacun. Mourir en s’en remettant au Père. Prions pour tous les agonisants.

11. La Résurrection. L’avenir ouvert par le Christ est offert à Marie, à Bernadette, à chacun de nous. Pleins d’espérance, nous prions.

12. L’Ascension. Être auprès du Père, tel est le désir du Christ. Avec lui, en compagnie de Marie, de Bernadette et de tous les saints, c’est là notre place. Forts de cette conviction, nous prions.

13. La Pentecôte. L’Esprit Saint est donné, reçu. Et les merveilles de Dieu sont entendues. À notre génération encore, l’Esprit est envoyé. Prions pour qu’il soit accueilli.

14. L’Assomption. Marie est entrée dans la gloire céleste. Bernadette a vu la Dame qui s’est présentée : « l’Immaculée Conception » Marie toujours présente dans la vie de ceux qui veulent bien, la recevoir chez eux. Nous pouvons lui dire Réjouis-toi, Marie…

15. Le couronnement de la Vierge. Marie, Bernadette sont des femmes qui se sont mises entièrement au service. Marie est couronnée au ciel, Bernadette est sainte. L’humble service est la clé du ciel. Prions pour demeurer dans l’humilité du service.

02/21 — St Pierre Damien  — 21 février

Évêque et docteur de l’Église (+ 1072)

Extrait d’une lettre à un malade  (L.H. t 2, p. 1233) Comment vivre l’épreuve ?

1. Qu’y a-t-il de plus clair que cette exhortation : « Mon fils, si tu prétends servir Dieu, demeure dans la justice et la crainte, et prépare ton âme à l’épreuve ». Car là où il y a la crainte, il y a aussi la justice, et l’épreuve de n’importe quelle contradiction n’est pas un supplice d’esclave, mais plutôt une éducation paternelle. Et c’est pourquoi le bienheureux Job, après avoir dit, sous les coups de l’épreuve : « Qu’il continue, qu’il m’écrase, qu’il retire sa main et me supprime ! » ajoute aussitôt : « J’aurai du moins cette consolation : celui qui m’afflige ne me ménage pas la douleur. »

2. Pour les élus de Dieu, c’est une grande consolation d’être frappés par lui. Par les calamités passagères qu’ils endurent, se fortifie leur espérance de marcher jusqu’à la gloire de la béatitude céleste. Si l’artisan écrase l’or avec son marteau, c’est pour en éliminer les impuretés ; s’il le racle souvent avec la lime, c’est pour faire briller davantage la substance de ce métal scintillant : « Le four met à l’épreuve le vase du potier, et l’affliction éprouve le juste. » Ce qui fait dire à saint Jacques : « Quand vous butez sur toutes sortes d’épreuves, pensez que c’est la joie parfaite. » Ils ont donc raison de se réjouir, ceux qu’une affliction passagère frappe ici-bas pour le mal qu’ils ont fait, tandis que leur sont réservées dans le ciel, pour le bien qu’ils ont accompli. des récompenses éternelles.

3. Très cher et très doux frère, alors que tu es criblé de coups, alors que tu es châtié par les meurtrissures que t’inflige l’éducation céleste, ne tombe pas dans le désespoir ; ne laisse échapper aucune plainte amère, ne t’enfonce pas dans la tristesse, ne deviens pas impatient par manque de courage. Aie toujours le sourire au visage, la gaîté au cœur, l’action de grâce à la bouche.

4. Il faut toujours louer le plan de Dieu : s’il frappe les siens pour un temps, c’est pour les dérober aux châtiments sans fin ; s’il écrase, c’est pour élever ; s’il tranche, c’est pour guérir ; s’il abat, c’est pour faire monter. Par les témoignages de la sainte Écriture que je viens de citer et par d’autres, mon bien-aimé, arme ton âme de patience et attends dans I’allégresse la joie qui succédera à la tristesse.

5. Que l’espérance te conduise vers cette joie, que la charité enflamme ton enthousiasme afin que, dans cette ivresse, l’âme oublie ce qu’elle souffre au-dehors pour s’épanouir en se dirigeant vers ce qu’elle contemple au-dedans.

02/22 — La Chaire de Pierre — 22 février

1 P 5,1-4 ; Mt 16,13-19.

1. « Tu es Pierre ». Jésus demeure le fondement divin de son Église, il en est la pierre d’angle comme dit saint Paul. «La construction que vous êtes a pour fondations les apôtres et prophètes, et pour pierre d’angle le Christ Jésus lui-même.» (Ep 2,20) Et Jésus veut associer tout spécialement un homme à son ministère de salut au milieu des hommes : son nom est Képha, Pierre. « Il préside au rassemblement universel de la charité et garantit les légitimes diversités » (Vat. II, Const. Église n° 13). Avec Marie, prions pour celui qui porte cette charge en ce moment.

2. « Sur cette pierre je bâtirai mon Église ». Jésus affirme qu’il est le Seigneur de l’Église : je bâtirai mon Église. Et il fait de Pierre le fondement humain de l’Église, le soutènement qui lui permet de tenir debout dans l’unité. Avec Marie prions pour une nouvelle compréhension du ministère de Pierre par l’ensemble des Églises chrétiennes. « Je prie l’Esprit Saint de nous donner sa lumière et d’éclairer tous les pasteurs et les théologiens de nos églises, afin que nous puissions chercher, évidemment ensemble, les formes dans lesquelles ce ministère pourra réaliser un service d’amour reconnu par les uns et par les autres » (Jean-Paul II, Qu’ils soient un, n° 95).

3. « La puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle ». La présence de Jésus comme Seigneur de l’Église et son action par le ministère de Pierre assurent à l’Église la victoire sur le Mal. L’Église n’est atteinte par le Mal que dans la mesure permise par Dieu pour que nous suivions Jésus sur le chemin de la croix ; mais elle demeure fondamentalement insubmersible jusqu’à la fin de l’histoire. Avec Marie, nous rendons grâce pour ce don et cette promesse.

4. « Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux ». Pierre est établi comme pasteur suprême de l’Église. Il a tout pouvoir pour la conduire. Et Jésus lui-même se place en dépendance de lui : « Tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux ». Ce ministère de Pierre appartient à la substance même de l’Évangile. « Le Pontife romain, comme successeur de Pierre, à qui le Christ confia la mission de paître ses brebis et ses agneaux, jouit, par institution divine, du pouvoir suprême, plénier, immédiat, universel pour la charge des âmes » (Vat. II, Décret Charge past. des Évêques n° 2). Avec Marie, nous demandons la grâce de l’écoute et de l’obéissance.

5. Écoutons Jean-Paul II décrire le service de l’unité du Pape : « La primauté s’exerce à divers niveaux ( … ) Il revient au Successeur de Pierre de rappeler les exigences du bien commun de l’Église, au cas où quelqu’un serait tenté de le négliger au profit de ses propres intérêts. Il a le devoir d’avertir, de mettre en garde, de déclarer parfois inconciliable avec l’unité de la foi telle ou telle opinion qui se répand. Lorsque les circonstances l’exigent, il parle au nom de tous les Pasteurs en communion avec lui. Il peut aussi – dans des conditions bien précises exposées par le Concile Vatican I – déclarer ex cathedra qu’une doctrine appartient au dépôt de la foi. Rendant ainsi témoignage à la vérité, il sert l’unité ». (Qu’ils soient un, n° 94). Prions pour le successeur de Pierre, avec toute l’Église qui rend grâce en ce jour.

03/19 — Saint Joseph — 19 mars

2 S 7,4-16 ; Rm 4,13-22 ; Mt 1,16-24.

1. Joseph, un saint. « Joseph, son époux, était un homme juste. » En lui se réalise le don que Dieu fit à Abraham : « En raison de sa foi, Dieu l’a déclaré juste. » Nous contemplons en ce jour particulièrement la sainteté cachée de saint Joseph. Dieu d’amour, tu veux nous rendre justes ; apprends-nous à marcher selon ta volonté. Avec Marie et Joseph, nous prions pour tous ceux qui ont à dire OUI à la volonté de Dieu dans des circonstances précises et difficiles.

2. Joseph, un époux. « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint. » Dieu d’amour, tu as donné à la Vierge Marie Joseph comme époux. Ils ont formé un couple véritable. C’est en regardant Marie, mère virginale de Jésus, que Joseph a pu devenir le père virginal de Jésus. Avec Marie et Joseph, prions pour que les parents et les éducateurs sachent vivre et faire aimer la chasteté.

3. Joseph, un père. « Elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus… c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Père éternel, tu as choisi saint Joseph pour qu’il soit, dans la foi et aux côtés de Marie, un père terrestre pour ton Fils. Révèle-nous ton Fils, le Christ, fils de l’homme et Fils de Dieu, pour que nous croyions en ta paternité. Avec Marie et Joseph, nous prions pour les pères de famille, et tous ceux qui ont une mission de paternité.

4. Joseph, un homme humble et simple. « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. » Dieu très saint, tu as révélé à Joseph le mystère caché depuis les siècles, et tu l’as appelé ; il a fait de sa vie un service du Fils de Dieu. Accorde-nous de servir nous aussi nos frères, qui sont le Corps du Christ. Avec Marie et Joseph, nous prions pour tous ceux qui sont engagés dans un service d’Église.

5. Joseph, un travailleur. Nous lisons dans la 1° lecture : « Je te donnerai un successeur dans ta descendance… C’est lui qui me construira une maison. » Ces paroles de Natan à David évoquent la grande œuvre de Salomon, bâtisseur du Temple. Dieu créateur du monde, tu nous as confié la terre ; fais que tous les hommes puissent vivre de leur travail. Avec Marie et Joseph, nous prions pour tous ceux qui aujourd’hui sont frappés par une logique économique implacable.

03/25 — L’Annonciation du Seigneur — 25 mars

Is 7,10-14 ; He 10,4-10 ; Lc 1,26-38.

1. « Réjouis-toi Comblée de grâce. » C’est le nom nouveau donné à Marie par l’ange Gabriel. Ce nom exprime l’œuvre de préparation accomplie par l’Esprit Saint dans la personne de Marie, afin de la sanctifier de manière toute particulière. Et l’ange lui dit alors : « tu as trouvé grâce auprès de Dieu. » Elle reçoit maintenant sa mission de mère de Dieu. Prions pour que nous sachions toujours nous émerveiller de l’œuvre de Dieu en Marie.

2. « Tu concevras un fils… il sera grand… » En Marie s’accomplit la promesse faite à Abraham, à David, à Israël. Marie recueille la fidélité dans la foi et l’espérance de tous ceux qui l’ont précédée. Et pour sa part, elle met en œuvre sa propre foi, une foi « à transporter les montagnes », une foi héroïque au pied de la croix qui lui fait espérer la résurrection. Demandons cette force de la foi.

3. « – Comment cela va-t-il se faire ? – L’Esprit Saint viendra sur toi. » Il est fait allusion à la nuée (symbole de Dieu) qui couvrait la tente de l’Alliance (Ex 40,35). Marie sera désormais comme une nouvelle « Arche d’Alliance », car elle portera en son sein, le Fils de Dieu. Comme aux jours de la première création où l’Esprit planait sur les eaux, l’Esprit de Pentecôte féconde le sein de Marie. « Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit » (Jn 3,6). Demandons la grâce de vivre profondément de l’Esprit.

4. « Élisabeth ta parente vient elle aussi de concevoir… Car rien n’est impossible à Dieu. » Dans son désir de consacrer à Dieu seul tout son cœur et toute sa vie, Marie se sentait attirée vers la virginité. La correspondance faite par l’ange Gabriel entre la stérilité d’Élisabeth et la virginité de Marie est parlante… Marie aussi avait accepté la stérilité. Dans les deux cas, Dieu agit avec puissance. Particulièrement en Marie, qui se voit choisie pour une maternité virginale. Mettons notre confiance dans le Seigneur qui nous conduit selon sa sainte volonté, comme il l’a fait pour Marie et Élisabeth.

5. « Voici la servante du Seigneur. » La joie de Marie est soulignée dans ce récit de l’Annonciation, à la fois par l’ange Gabriel qui la salue comme la Fille de Sion (« Réjouis-toi ») pour qui s’accomplissent les promesses ; et par Marie elle-même qui laisse percevoir sa joie dans sa réponse, et la laisse éclater peu après dans son Magnificat. On pourrait traduire : « Oh, qu’il en soit pour moi selon ta parole ! » (P. Guilbert). Que l’abandon de Marie à la volonté de Dieu et à l’œuvre de l’Esprit soit nôtre pour servir Jésus.