Les Mormons ? JOSEPH SMITH AU TRIBUNAL D’ABRAHAM ET D’ISAÏE

LE TRAVAIL DE BERNARD FRANÇOIS, ANCIEN MORMON DU MANS

« Bernard François (1920-1997) a vécu au Mans. Ajusteur et serrurier SNCF, puis agent technique, il a donné sa démission en août 1942. Entré au « Maine Libre » en 1946 comme mécanicien linotypiste, puis après maladie, à l’imprimerie Vilaire en novembre 1955. Il a terminé sa carrière à l’imprimerie Barrier en 1983. À 20 ans, il connut le désert de la foi. À 40 ans, il s’éloignait de la foi catholique pour l’embrasser à nouveau et définitivement 20 ans après. Deux décennies apparemment loin de l’Église. Loisirs peu nombreux, occupé en grande partie à la recherche généalogique. Pas moins de 100 000 km parcourus à mobylette. Une moisson abondante de noms, ses ancêtres et parents, ceux de son épouse, ceux de coreligionnaires et d’amis. Bienveillante, son épouse s’occupait de sa petite famille tandis qu’il partait à la recherche de la grande famille humaine. Ses enfants se souviennent de ses retours triomphants des Archives Départementales. Et Bernard François de parler avec enthousiasme de Martin François et de Mathurine Pingault, décédés en 1651 et 1678, comme s’il venait de leur serrer la main. L’étude du livre d’Isaïe en hébreu, et des hiéroglyphes, le ramèneront à sa propre surprise dans l’Église catholique à Noël 1980. Sa vie a été marquée par l’étude, la méditation, la prière (celle du chapelet) et le service. Il aimait les belles célébrations eucharistiques, fréquentes à l’église Saint-Martin de Pontlieue. Il appréciait l’équipe liturgique dont il faisait partie, écoutait attentivement les homélies des prêtres successifs, dont la profondeur ne lui échappait pas, et les commentait à son retour à la maison. » (Extrait d’une note rédigée pour sa sépulture)

Son minutieux travail, Joseph Smith au tribunal d’Abraham et d’Isaïe, tient dans un classeur d’environ 400 pages. Les pages qui suivent sont l’introduction de son travail sur le mormonisme. Il résume les orientations qui l’ont amené à approfondir le Livre de Mormon, pour mettre à jour l’origine maçonnique de l’Église des Saints des Derniers Jours.

D. Auzenet, délégué diocésain à la Pastorale Nouvelles Croyances et Dérives Sectaires

BREF APERÇU SUR LE MORMONISME

Dans son « Histoire », Joseph Smith a relaté qu’il avait vu, à l’âge de 15 ans, au printemps 1820, deux personnages dont l’un d’eux l’appela par son nom et lui dit, lui montrant l’autre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, Écoute-le ! ».

À la question de Joseph Smith de savoir « laquelle de toutes les sectes avait raison et à laquelle il devait se joindre », le Personnage répondit qu’  »il ne devait se joindre à aucune, car elles étaient toutes dans l’erreur… »

Par la suite, il lui fut révélé par l’  »ange Moroni » que Dieu avait une œuvre à lui faire accomplir, et qu’  »il existait un livre caché écrit sur des plaques d’or, donnant l’histoire des anciens habitants de ce continent (l’Amérique)…  et que la plénitude de l’évangile éternel y était contenue, telle qu’elle avait été donnée par le Sauveur à ces anciens habitants. « L’Urim et le Thummim » disposé avec les plaques allait permettre à Joseph Smith de faire une « traduction miraculeuse » à partir des caractères étranges gravés sur ces plaques. Ainsi est né le « Livre de Mormon ».

Selon Joseph Smith, le 15 mai 1829, un messager céleste, Jean le Baptiste, disant qu’il était venu sous l’autorité de Pierre, Jacques et Jean, apôtres du Seigneur, lui conféra la prêtrise d’Aaron, ainsi qu’à Oliver Cowdery, son secrétaire. Quelques mois plus tard, ils furent ordonnés à la prêtrise supérieure de Melchisédek par Pierre, Jacques et Jean dans le but de rétablir l’Église de Jésus-Christ sur la terre « pour les derniers jours ». Ils furent déclarés « apôtres et témoins spéciaux du Christ ». Puis l’Église fut organisée officiellement le 6 avril 1830 par Joseph Smith, Oliver Cowdery, Hyrum Smith, Peter Whitmer junior, Samuel H. Smith et David Whitmer, d’une moyenne d’âge de 24 ans. Ainsi fut restaurée sur terre la même autorité d’agir au nom de Dieu dont avait joui la primitive Église. Autorité qui fut enlevée lors de la « Grande Apostasie » des premiers siècles du christianisme.

Toutes les ordonnances (sacrements) administrées par les Églises chrétiennes sont considérées comme nulles, et les Mormons ont pour tâche de baptiser leurs ancêtres et les membres défunts de leurs familles qui ont vécu avant cette « dernière dispensation », de leur conférer la prêtrise et d’assurer leur mariage éternel par procuration. C’est l’œuvre des vivants en faveur des morts. Nul ne peut obtenir la gloire du Royaume Céleste sans ces ordonnances…

Joseph Smith est considéré par les Mormons comme le plus grand prophète qui ait jamais vécu. Il vient aussitôt après Jésus-Christ et détient les clés de la vie éternelle. Nul ne pourra entrer dans le Royaume Céleste sans son accord. C’est lui qui sera le Dieu de notre Terre.

Qu’en est-il de tout cela ?
Une étude sérieuse du Livre de Mormon montre qu’en réalité les différents livres qui le composent sont un plagiat de la Bible. Les chapitres d’Isaïe sont copiés littéralement sur la traduction anglaise « Roi Jacques » de 1611, et parfois curieusement altérés. Il y figure même des chapitres attribués à Isaïe mais que l’on sait maintenant avoir été rédigés après la captivité de Babylone (après 538 avant J.-C.) par des disciples. Ils n’auraient donc pu être gravés sur les plaques 600 ans avant Jésus-Christ.

On a constaté que le chapitre 40 d’Alma est une réminiscence du ch. 32 de la « Confession de Westminster », etc., etc.

Le « Livre d’Abraham » est une œuvre d’imagination. Il est illustré de trois « fac-similés » de dessins attribués à Abraham. Il s’agit de papyrus trouvés sur des momies égyptiennes expédiées en Amérique et vendues au dit Joseph par M. Chandler, en 1835. Joseph Smith les a falsifiés pour accréditer sa thèse. Leur traduction est dénuée de toute valeur archéologique, comme l’a écrit E. A. Wallis Budge, éminent égyptologue et conservateur des Antiquités égyptiennes et assyriennes du British Museum, en 1893. Nous en avons nous-même fait une transcription et une traduction, en même temps que d’une vingtaine d’autres documents authentiques semblables au fac-similé n° 2 du Livre d’Abraham (hypocéphale).

La « Version Inspirée » de la Bible faite par Joseph Smith pour rectifier les erreurs et rétablir des passages supprimés par de « méchants scribes » est dérisoire.

Le rituel secret du Temple pour conférer les ordonnances salvatrices aux vivants et aux morts est en fait pris à la Franc-Maçonnerie de rite Écossais, et adapté aux Mormons. Les grades d’Apprenti, Compagnon, Maître, sont conférés en une seule séance. La Franc-Maçonnerie officielle n’admet pas cette pratique.

De ce bref aperçu, on retiendra qu’il ne s’agit pas de vérités révélées, mais d’emprunts, de copies, de falsifications, d’arrangements, d’illusions.

La conception que « Dieu fut autrefois un homme et qu’il vécut sur une terre comme la nôtre » est inadmissible pour tout esprit chrétien. De même, nous ne pouvons accepter d’envisager que ceux qui auront contracté le mariage éternel dans un temple mormon seront des dieux et des déesses et engendreront des « enfants d’esprit ». Cela a conduit Joseph Smith à se faire sceller d’innombrables épouses — y compris des saintes catholiques — pour peupler les mondes qu’il dirigera !…

Des dizaines d’autres points aberrants nous ont éloigné du mormonisme qui ne nous avait pas été présenté ainsi par les missionnaires mormons en 1958. Nous avons retrouvé avec une immense joie l’Église Catholique à Noël 1980, avec nos enfants, mon épouse étant décédée en 1976.

Nous respectons la liberté de chacun, mais nous voulons mettre en garde nos concitoyens et les chrétiens encore plus contre ces déviations de la vraie foi en Jésus-Christ et en Dieu, à qui seul appartiennent louanges et bénédictions, comme le chantait saint François d’Assise.
Le Mans, le 31 août 1989. Bernard FRANÇOIS

INTRODUCTION

L’édition 1965 du « Livre de Mormon » comprenait, en fin de volume, un « défi » lancé au monde : « Trente-deux conditions auxquelles, vous, ou « n’importe qui d’autre, devez vous conformer pour produire un récit semblable, dans des conditions comparables, avec les mêmes résultats ». La 11e condition stipulait : « Vous devez commencer maintenant, et achever en 60 jours ce récit comprenant 2 600 ans d’histoire ».

La 14e condition était audacieuse : « Vous devez éviter tout défaut dans le livre entier ». La 25e, tout aussi assurée : « Vous devez inviter les savants et les spécialistes les plus compétents à examiner le texte avec soin, et veiller diligemment à ce que votre livre soit remis entre les mains de tous ceux qui seront les plus impatients de prouver qu’il est faux, et également les plus compétents pour en dévoiler tout défaut ».

Nous ne nous rangeons pas parmi les savants, et nous n’étions pas impatient de prouver que le « Livre de Mormon » est faux ; bien au contraire, nous avions pensé que l’étude des chapitres d’Isaïe contenus dans ce livre pourrait apporter des preuves de sa véracité. La Bible nous était assez familière. Nous en avions fait une étude comparée sur les textes français, anglais et hébreu, au cours des années 1952-1955. Ayant constaté alors des divergences dans les traductions, nous fûmes curieux, en 1972, de voir si, en ce qui concerne Isaïe, le « Livre de Mormon » nous apporterait des éclaircissements sur les passages difficiles ou douteux. Nous nous réjouissions d’entreprendre ce travail. Hélas ! dès le premier chapitre, nous fûmes surpris de constater que le texte anglais du « Book of Mormon » était quasi-identique à celui de l’ « Authorised Version » de Roi Jacques (1611), et n’apportait aucune précision, loin de là ! Chapitre après chapitre, notre déception s’amplifiait jusqu’à l’écœurement. De guerre lasse, et accaparé par des soucis familiaux, nous en restâmes là…

Après le décès de notre épouse en 1976, nous reprîmes du service pour les Mormons, sans plus penser à tout cela. Et puis il se trouva un président de Mission américain que nous avions connu comme missionnaire en 1960, désireux de connaître le résultat de nos recherches, après que notre jeune fils, également missionnaire, lui en eût fait mention.

En mai 1978, nous lui communiquâmes donc une partie de notre étude succincte sur les chapitres 2 à 14 et 29 d’Isaïe, avec quelques références supplémentaires à la Vulgate. Nous ne savons pas ce qu’il est advenu de ces feuillets…

Le 28 décembre 1979, nous ressentîmes la nécessité de continuer cette étude comparée pour les chapitres 48 à 55, plus le chapitre 3 de Malachie et les chapitres 5 à 7 de Matthieu. Comme l’on pourra en juger en prêtant quelque peu attention à nos explications, le résultat fut le même, avec cette conclusion : Joseph Smith n’a pas satisfait — loin s’en faut — aux trente-deux conditions stipulées dans « le défi lancé au monde par le « Livre de Mormon ». Les initiateurs de ce test ont dû s’en rendre compte : il n’a pas été réimprimé par la suite, et il semble même que l’on se soit empressé de retirer des bibliothèques publiques, en Amérique tout au moins, les exemplaires de l’édition 1965 !

Après avoir constaté l’inanité de la « traduction » de Joseph Smith en ce qui concerne Isaïe, il nous restait encore un espoir dans le Livre d’Abraham. Nous supposions, malgré tout, qu’il pouvait offrir plus de certitude puisque les dessins étaient là, présentés comme preuve à l’appui des « écrits » du Patriarche. La redécouverte, en 1967, du papyrus original du fac-similé n° 1, et les articles qui s’ensuivirent, nous revinrent en mémoire. Comme la plupart des mormons français, nous ne nous étions jamais penché sur ces documents. Le Livre d’Abraham nous avait été présenté comme un livre sacré « qui ne devait être montré qu’à ceux qui ont la foi »; les explications données par Joseph Smith ne devaient donc pas porter à discussion. Le commentaire : « La traduction ci-dessus est donnée dans la mesure où nous avons le droit de le faire actuellement », ne favorisait pas un désir d’investigation. Celui de la figure 8 du fac-similé n° 2 était plus encourageant : « Contient une écriture qui ne peut pas être révélée au monde ; mais elle peut s’obtenir dans le « Saint Temple de Dieu ». Nous nous étions donc résolu à attendre cette occasion.

L’occasion, ce fut en juillet 1977. Lors de notre « passage au temple », nous nous sentîmes « en pays connu »; c’était un sentiment de « déjà-vu », une confirmation de nos déductions à propos des origines maçonniques de l’  »Église des Saints des Derniers Jours ».

Notre désir d’investigation s’en trouva renforcé. Les anomalies dans les dessins du Livre d’Abraham — que nous signalons dans la deuxième partie de notre ouvrage, « Les Momies de Chandler » — étaient si flagrantes que cette fois le choc nous atteignit en plein cœur. Nous n’étions pas informé dans le domaine de l’égyptologie. Nos seuls ouvrages de référence étaient les livres scolaires de 5e année, collection Isaac, et « Au Temps des Pharaons » d’Alexandre Moret, que nous avions acheté et lu sans plus en 1940.

En mai 1980, nous décidâmes d’entreprendre une recherche sérieuse mettant en pratique le commentaire de la figure 11 du fac-similé n° 2 : « Si le monde peut découvrir la signification de ces nombres, qu’il en soit ainsi — Amen ».

On pourra peut-être s’étonner de notre hardiesse, et se demander pourquoi des égyptologues n’ont pas entrepris cette tâche. Certains le firent — et non des moindres — dès le xixe siècle : Devéria (1) et Budge (2), par leur critique des fac-similés déclarés « sans valeur archéologique » par ce dernier, avaient provoqué un tonnerre de protestations de la part des « savants mormons » de l’époque. Aujourd’hui, nous encourons les mêmes foudres !

Une série d’articles très référencés à propos du Livre d’Abraham, publiés dans « The Improvement ERA » d’avril 1968 à 1969, sous la plume du Dr Hugh NIBLEY, pour prouver la bonne foi de Joseph Smith et l’authenticité des documents, ne put nous convaincre. Bien plus, nous fûmes indisposé par la critique acerbe de ce savant mormon envers des égyptologues célèbres comme Flinders-Petrie, Breasted, qui se hasardèrent également à traiter des fac-similés, et par son mépris envers le Révérend Franklin Spalding qui, en 1918, entreprit de demander l’opinion des égyptologues au sujet du Livre d’Abraham.

Aucun des contradicteurs de Joseph Smith n’a trouvé grâce aux yeux de M. Nibley. Il s’en prend malignement à Budge « … qui en 1903 s’était entendu avec son collègue Woodward au British Museum en déclarant l’interprétation du Prophète absurdité (bosh), stupidités (rubbish)… C’était la démonstration du féroce aboiement de Budge, qui pouvait devenir mordant si besoin était…  »

Quelles qu’aient été les dispositions caractérielles de Budge, il a produit une œuvre importante, réimprimée de nos jours. Qu’il ait toujours été « pressé d’en terminer » de ses ouvrages, on le comprend, la tâche était immense et il a déblayé la route, comme tant d’autres. Mais cela n’implique pas qu’il se hâta de « condamner de manière improvisée les interprétations des fac-similés », comme l’écrit M. Nibley. Tout aussi promptement et catégoriquement ! Tout de même, Budge savait de quoi il parlait.

Pour discréditer les dénonciations de Devéria à propos des fac-similés, M. Nibley fait état d’une animosité entre ledit Devéria et Mariette. Or, nous sommes tombé sur un article de M. William Kelly Simpson qui signale que parmi les objets de la collection Vassali remis au Département Égyptien du Musée des Beaux-Arts de Boston, figure un portrait en couleur de Mariette, exécuté au crayon par Devéria en 1859, « pour son bien-aimé mentor et senior » (3). Il faudrait savoir !

M. Nibley dit encore ceci, à l’usage de ceux qui voudraient critiquer Joseph Smith : « Considérez un instant l’étendue et la complexité des matériaux avec lesquels l’étudiant doit se mesurer s’il voulait entreprendre une étude sérieuse de l’authenticité du Livre d’Abraham. Pour le moins, il doit être entièrement versé dans : (1) les textes des Papyri de Joseph Smith identifiés comme appartenant au Livre des Morts, (2) le contenu et la nature du mystérieux fragment « Sen-sen », (3) le soi-disant « Alphabet et Grammaire Égyptienne » attribuée à Joseph Smith, (4) les déclarations par Joseph Smith et à son sujet concernant la nature du Livre d’Abraham et son origine, (5) le document original du fac-similé n° 1 avec les inscriptions hiéroglyphiques qui l’accompagnent, (6) le texte du Livre d’Abraham lui-même dans ses diverses éditions, (7) les trois fac-similés tels que reproduits dans les diverses éditions de « La Perle de Grand Prix », (8) l’explication de Joseph Smith des fac-similés, (9) la vaste et croissante littérature des anciennes traditions et légendes au sujet d’Abraham en hébreu, araméen, arabe, grec, slave, etc., (10) les études et opinions des érudits modernes sur tous les aspects du Livre d’Abraham » (Era, août 1968, pp. 55-56).

Voilà dix points bien établis pour discréditer à l’avance tout essai de critique du Livre d’Abraham. Avis aux savants ; chercheurs, abstenez-vous ! Il faut des diplômes !

Nous ne connaissons pas trente langues comme le Dr Nibley, et nous n’avons pas de diplômes universitaires. Mais nous n’avons pas hésité à entreprendre cette étude, après avoir consulté maints ouvrages d’égyptologues que nous citons, et, bien sûr, après nous être formé à la lecture et à l’écriture des hiéroglyphes et aussi du hiératique durant sept années ; pas uniquement d’ailleurs dans ce but, mais par intérêt pour la civilisation de l’Égypte Ancienne.

Les égyptologues jugeront de notre travail, et si nous avons commis quelque erreur, nous en sommes seul responsable.

La troisième partie de notre ouvrage concerne la « Version Inspirée » de la Bible, effectuée par le même Joseph Smith. Là encore, il est évident qu’il n’a pas mieux réussi que dans la « traduction » des chapitres du prophète Isaïe et que dans ses explications des fac-similés… Il reste à chacun de voir !

(1) Théodule Devéria (1831-1871), conservateur du Musée des Antiquités Égyptiennes du Louvre en 1854. (2) E. A. Wallis Budge (1857-1934), conservateur des Antiquités Égyptiennes du British Museum en 1890. (3) Article dans BIFAO 74, pp. 149-150.