L’âge de la réception du sacrement de la Confirmation

Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, nous a donné le magnifique catéchisme intergénérationnel « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Ed. du Sénevé).

Dans sa liberté d’évêque, il vient de prendre (Pentecôte 2014), sous la forme d’une proposition « ad experimentum », une décision que j’espérais depuis longtemps : avancer l’âge de réception du sacrement de la Confirmation.

Vous trouverez à cette adresse : http://www.catholique-dijon.cef.fr/img/blog/pdf/1073.pdf le texte : Le sacrement de la confirmation, seconde étape de l’initiation chrétienne, dont voici quelques extraits :

L’accès au sacrement de la confirmation est théoriquement possible dès l’âge de sept ans. Pour les enfants qui suivent la catéchèse scolaire, les années de CM1 ou de CM2 sont les mieux indiquées pour la confirmation et l’eucharistie. Des groupes de confirmands pourront être constitués à tous âges, qu’ils aient fait leur première communion ou non.

Dans la grande majorité des cas, on se prépare à la première communion vers 9-10 ans en CM1 ou CM2. On proposera donc, en règle générale, la confirmation en début de CM1 ou de CM2, et la première communion à la fin de la même année scolaire. La catéchèse en vue de la première communion intègrera la préparation à la confirmation. Elle sera une catéchèse de l’achèvement de l’initiation chrétienne.

Un parcours catéchétique sera proposé pour les années qui suivent la confirmation, la communion et la profession de foi. Ce parcours permettra aux jeunes de mûrir leur vocation de disciples du Christ en vue de leur Engagement chrétien. Les aumôneries et la catéchèse scolaire achemineront les jeunes vers cet objectif.

Concrètement, entre 13 et 18 ans, les jeunes recevront une formation adaptée pour les aider à prendre conscience de leurs futures responsabilités dans l’Eglise et dans la société. On proposera, en fin de scolarité, une célébration diocésaine de l’Engagement chrétien et de l’Envoi en mission célébrée chaque année autour de la Pentecôte, présidée par l’archevêque.

C’est une très bonne nouvelle pour les jeunes de ce diocèse : il faudra simplement en vérifier la pertinence et les fruits dans le temps. En espérant que d’autres évêques auront le même courage et la même liberté.