Désirer le ciel

Écouter l’homélie de la fête de la Toussaint, à la paroisse Saint Aubin (72), 1er novembre 2014.

Écouter l’homélie de la commémoration de tous les fidèles défunts, à la paroisse Saint Aubin (72), 2 novembre 2014.

Récitant la prière de l’Angélus à l’occasion de la fête de la Toussaint, samedi 1er novembre au Vatican, le pape François a particulièrement invité à prier pour la ville de Jérusalem, théâtre ces derniers jours de tensions entre Israéliens et Palestiniens.

Le pape a également demandé aux fidèles de ne pas négliger « une vérité fondamentale de la foi chrétienne », à savoir « la communion des saints ».

« QUE LA CITÉ SAINTE PUISSE ÊTRE SIGNE ET ANTICIPATION DE LA PAIX »

Devant quelques dizaines de milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le pape François a rappelé que la liturgie de la Toussaint parlait de « la gloire de la Jérusalem céleste ». « Je vous invite à prier pour que la Cité sainte, chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, qui a été ces jours-ci le théâtre de diverses tensions, puisse être toujours plus signe et anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine », a demandé le pape.

Un militant de droite israélien a été grièvement blessé le 29 octobre dernier à Jérusalem par les tirs d’un motocycliste qui a pris la fuite. Le principal suspect, un Palestinien, a été tué par la police le lendemain matin. Le jour même, Israël a pris dans la décision rarissime de fermer durant quelques heures l’esplanade des Mosquées devant une nouvelle escalade des tensions dans la partie palestinienne, annexée et occupée de la ville.

LA VÉRITÉ FONDAMENTALE DE LA COMMUNION DES SAINTS

« Aujourd’hui, a par ailleurs expliqué le pape, nous louons Dieu pour la foule innombrable des saints et des saintes de tous les temps : hommes et femmes communs, simples, parfois derniers pour le monde mais premiers pour Dieu ». « La solennité de ce jour, a-t-il poursuivi, nous aide à considérer comme une vérité fondamentale de la foi chrétienne la communion des saints, que nous professons dans le Credo ».

Et le pape d’expliquer : « C’est la communion qui naît de la foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ grâce à la force du baptême. Il s’agit d’une union spirituelle – nous sommes tous unis – qui n’est pas brisée avec la mort mais qui se poursuit dans l’autre vie », « un lien indestructible entre nous qui vivons en ce monde et ceux qui ont passé le seuil de la mort ».

MESSE AU CIMETIÈRE ROMAIN DU VERANO

Le pape a par ailleurs assuré qu’il s’unirait avec tous ceux qui se rendent ces jours-ci sur les tombes de leurs proches en se rendant, dans l’après-midi, au grand cimetière du Verano, à l’Est de Rome (Italie). Pour la deuxième fois de son pontificat, et comme le fit Jean-Paul II (1978-2005) à plusieurs reprises jusqu’en 1993, le pape François célébrera ainsi la messe devant l’entrée monumentale du cimetière romain du Verano.

I-Média