Consultation, mode d’emploi

Consultation, mode d’emploi
Le père Emmanuel Dumont nous partage quelques conseils de bon sens pour aborder un thérapeute avec discernement.
1. Hygiène. C’est élémentaire, mais restez attentifs à la présence de sanitaires, de lavabo pour se laver les mains. La propreté des locaux, leur luminosité, leur dimension sont instructives. La décoration fournit aussi des éléments de repérage. Une consultation en sous-sol n’est jamais de bon aloi.
2. Temps. En moins de dix minutes, le meilleur « thérapeute » ne peut rien faire. Une demi-heure semble la durée normale d’une consultation. On a besoin de temps pour être accompagné, aidé, entendu, pour recevoir les explications nécessaires sur le protocole de soins. Veillez à être accompagné si nécessaire lors de la consultation, méfiez-vous si plusieurs patients sont reçus en même temps.
3. Diagnostic. Repose-t-il sur un examen clinique objectivé ou uniquement sur les capacités du thérapeute à deviner ce qui est caché ? Le récit de la souffrance fait-il suite à une réelle écoute du malade et de son entourage ou au contraire le mal-être et l’origine de la maladie sont-ils rapidement découverts après quelques tests ou passes magnétiques ? Des thérapies saines en elles-mêmes peuvent êtres parasitées par des pratiques occultes (pendules, échelles de Steiner, récession d’âge, spiritisme, masque, talisman, statuaire chrétienne infestée). Votre thérapeute vous dévoile des informations exactes sur votre passé ou votre avenir, accède aux dates, aux traumatismes de votre existence : méfiez-vous sur la façon dont il obtient ces données.
4. Autonomie. Le thérapeute aide-t-il le patient à mieux comprendre et gérer ce qu’il vit ? Lui permet-il de gagner en autonomie, c’est-à-dire en capacité de gérer lui-même ce qu’il a à vivre dans la réalité de ses limites et avec ses propres moyens ?
5. Coût. Il est raisonnable de ne pas dépasser 60 à 65 euros. Une consultation chez un généraliste dure en moyenne 8 minutes. Si vous multipliez par trois le temps passé et le prix, vous avez un ordre de grandeur pour évaluer les tarifs de votre praticien. Veiller à ce que la tarification reste claire, justifiée et transparente. Soyez vigilant au mode de règlement. Attention à l’achat de pharmacopée officieuse.
6. Confiance. Le patient et le praticien cheminent ensemble. Il est important qu’un climat de confiance s’établisse peu à peu entre eux. Le praticien doit pouvoir répondre aux questions sur sa pratique et sa méthode. Ne pas s’engager dans une relation de dépendance, de moindre conscience.
7. Personnalité du thérapeute. Vous êtes en droit d’exiger du praticien clarté, bonté, transparence, explications sur son mode opératoire, même si cela peut sembler délicat. Vérifiez la rationalité de son discours. Confrontez-le sur sa vision du corps. Interrogez-le sur les zones sur lesquelles il agit, sur les moyens qu’il utilise. Au besoin renseignez-vous sur sa formation, ses compétences et sur l’encadrement dont sa discipline fait l’objet.
8. Fruits spirituels. La tranquillité, la paix, la joie, la confiance, l’espérance vérifient la qualité des soins reçus. À l’inverse si vous remarquez un état de confusion, des troubles relatifs à la foi, à l’espérance, à la charité, des perturbations de votre façon d’agir affectant les vertus morales et les dons du Saint-Esprit, une propension à vous replier sur vous-même, attention.
Et si j’ai fait une mauvaise expérience …
Comment savoir si nous avons fait une expérience associée à des pratiques occultes, et comment dénouer les liens alors contractés ? Avis croisés du père Jean-Régis Fropo et de Bertran Chaudet.
Pas de panique, avec un peu d’intelligence, de bon sens et la grâce de Dieu, cela est possible ! Aujourd’hui, beaucoup se font piéger par ignorance et récoltent de sérieux ennuis, tant pour leur santé physique et psychique que dans leur vie quotidienne. Pour reprendre un nouveau départ, il faut tenir trois lignes d’action : conversion-libération-guérison.
1. Décidez-vous vraiment pour mettre Dieu dans votre vie et bazarder vos idoles … en particulier les « pratiques » déviantes que vous avez eues. Renouvelez votre foi en Jésus Christ, seul Sauveur et Seigneur et décidez-vous pour Lui seul (relire la parabole de la maison construite sur le roc : Mt 7, 24-27). Faites un sérieux examen de conscience et allez recevoir le pardon du Seigneur auprès d’un prêtre : l’absolution qu’il vous donnera est un geste sauveur du Christ Lui-même qui restaurera la plénitude de la grâce de votre baptême dans votre âme et vous renouvellera dans la foi, l’espérance et la charité.
2. Si vous avez touché à l’occulte, à la voyance, à des « thérapies » douteuses, il est possible que vous ayez contracté des « liens » maléfiques avec tel ou tel esprit mauvais : le prêtre devra vous proposer une prière de « coupure de liens » et de « libération » par rapport à ces démons. Cela est indispensable car la grâce du sacrement n’est pas suffisante pour cette libération. Il ne faut pas faire le travail à moitié !
3. L’Eucharistie est le sacrement de guérison par excellence, comme il est dit : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai guéri ». Avec le conseil d’un prêtre, vous pouvez aussi décider de faire une retraite de « guérison intérieure ». J.-R. Fropo
Si on a eu à faire à ce genre de pratique, comment le savoir ? Et comment en sortir ?
Je ne pense pas que l’on puisse être forcément contaminé. La contamination n’est pas systématique. Il faut nous demander si nous n’avons pas été troublés dans notre cœur par ce que le thérapeute a deviné et dit ou fait parfois à notre insu. Faire un examen de conscience par rapport à nous-mêmes. Il n’y a que nous qui pouvons déterminer la pureté de notre intention dans telle ou telle démarche. Si nous avons été troublés par une pratique ou un praticien douteux, nous ne devons pas hésiter à avoir recours au sacrement de réconciliation, parfois aussi à une prière de délivrance. Et si le trouble demeure, s’interroger sur notre vie de prière, sur notre relation à la Parole de Dieu, et aux autres. C’est un trépied fondamental de la vie chrétienne : il permet de voir comment se nourrit notre vie spirituelle.
Et l’exorcisme ? Quand il y a eu des pratiques régulières, habituelles, et quand la personne est enfermée, oppressée, tendue, on peut alors y songer. Mais la plupart du temps, les moyens que nous offre l’Église dans sa pastorale habituelle sont totalement suffisants. Bertran Chaudet
Invocation à la Sainte Trinité
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. À Dieu seul honneur et gloire. Amen. Bénissons le Père, le Fils et l’Esprit Saint. À lui haute gloire, louange éternelle.
Nous te prions, nous te louons, nous t’adorons, ô bienheureuse Trinité.
Tu es notre espérance, notre salut, notre gloire, ô bienheureuse Trinité.
Délivre-moi, sauve-moi, fais-moi vivre, ô bienheureuse Trinité.
Sain,t saint, saint, Seigneur, Dieu tout-puissant, toi qui étais, qui es et qui viens.
À toi honneur et majesté, ô bienheureuse Trinité, à toi la puissance et la gloire pour l’éternité.
À toi la louange, à toi la gloire, à toi l’action de grâces, pour les siècles des siècles, ô bienheureuse Trinité.

Dieu saint ! Dieu saint et fort ! Dieu saint et immortel, prends pitié de moi.

Le père Emmanuel Dumont nous partage quelques conseils de bon sens pour aborder un thérapeute avec discernement.

Le père Emmanuel Dumont nous partage quelques conseils de bon sens pour aborder un thérapeute avec discernement.

1. Hygiène. C’est élémentaire, mais restez attentifs à la présence de sanitaires, de lavabo pour se laver les mains. La propreté des locaux, leur luminosité, leur dimension sont instructives. La décoration fournit aussi des éléments de repérage. Une consultation en sous-sol n’est jamais de bon aloi.

2. Temps. En moins de dix minutes, le meilleur « thérapeute » ne peut rien faire. Une demi-heure semble la durée normale d’une consultation. On a besoin de temps pour être accompagné, aidé, entendu, pour recevoir les explications nécessaires sur le protocole de soins. Veillez à être accompagné si nécessaire lors de la consultation, méfiez-vous si plusieurs patients sont reçus en même temps.

3. Diagnostic. Repose-t-il sur un examen clinique objectivé ou uniquement sur les capacités du thérapeute à deviner ce qui est caché ? Le récit de la souffrance fait-il suite à une réelle écoute du malade et de son entourage ou au contraire le mal-être et l’origine de la maladie sont-ils rapidement découverts après quelques tests ou passes magnétiques ? Des thérapies saines en elles-mêmes peuvent êtres parasitées par des pratiques occultes (pendules, échelles de Steiner, récession d’âge, spiritisme, masque, talisman, statuaire chrétienne infestée). Votre thérapeute vous dévoile des informations exactes sur votre passé ou votre avenir, accède aux dates, aux traumatismes de votre existence : méfiez-vous sur la façon dont il obtient ces données.

4. Autonomie. Le thérapeute aide-t-il le patient à mieux comprendre et gérer ce qu’il vit ? Lui permet-il de gagner en autonomie, c’est-à-dire en capacité de gérer lui-même ce qu’il a à vivre dans la réalité de ses limites et avec ses propres moyens ?

5. Coût. Il est raisonnable de ne pas dépasser 60 à 65 euros. Une consultation chez un généraliste dure en moyenne 8 minutes. Si vous multipliez par trois le temps passé et le prix, vous avez un ordre de grandeur pour évaluer les tarifs de votre praticien. Veiller à ce que la tarification reste claire, justifiée et transparente. Soyez vigilant au mode de règlement. Attention à l’achat de pharmacopée officieuse.

6. Confiance. Le patient et le praticien cheminent ensemble. Il est important qu’un climat de confiance s’établisse peu à peu entre eux. Le praticien doit pouvoir répondre aux questions sur sa pratique et sa méthode. Ne pas s’engager dans une relation de dépendance, de moindre conscience.

7. Personnalité du thérapeute. Vous êtes en droit d’exiger du praticien clarté, bonté, transparence, explications sur son mode opératoire, même si cela peut sembler délicat. Vérifiez la rationalité de son discours. Confrontez-le sur sa vision du corps. Interrogez-le sur les zones sur lesquelles il agit, sur les moyens qu’il utilise. Au besoin renseignez-vous sur sa formation, ses compétences et sur l’encadrement dont sa discipline fait l’objet.

8. Fruits spirituels. La tranquillité, la paix, la joie, la confiance, l’espérance vérifient la qualité des soins reçus. À l’inverse si vous remarquez un état de confusion, des troubles relatifs à la foi, à l’espérance, à la charité, des perturbations de votre façon d’agir affectant les vertus morales et les dons du Saint-Esprit, une propension à vous replier sur vous-même, attention.

Et si j’ai fait une mauvaise expérience …

Comment savoir si nous avons fait une expérience associée à des pratiques occultes, et comment dénouer les liens alors contractés ? Avis croisés du père Jean-Régis Fropo et de Bertran Chaudet.

Pas de panique, avec un peu d’intelligence, de bon sens et la grâce de Dieu, cela est possible ! Aujourd’hui, beaucoup se font piéger par ignorance et récoltent de sérieux ennuis, tant pour leur santé physique et psychique que dans leur vie quotidienne. Pour reprendre un nouveau départ, il faut tenir trois lignes d’action : conversion-libération-guérison.

1. Décidez-vous vraiment pour mettre Dieu dans votre vie et bazarder vos idoles … en particulier les « pratiques » déviantes que vous avez eues. Renouvelez votre foi en Jésus Christ, seul Sauveur et Seigneur et décidez-vous pour Lui seul (relire la parabole de la maison construite sur le roc : Mt 7, 24-27). Faites un sérieux examen de conscience et allez recevoir le pardon du Seigneur auprès d’un prêtre : l’absolution qu’il vous donnera est un geste sauveur du Christ Lui-même qui restaurera la plénitude de la grâce de votre baptême dans votre âme et vous renouvellera dans la foi, l’espérance et la charité.

2. Si vous avez touché à l’occulte, à la voyance, à des « thérapies » douteuses, il est possible que vous ayez contracté des « liens » maléfiques avec tel ou tel esprit mauvais : le prêtre devra vous proposer une prière de « coupure de liens » et de « libération » par rapport à ces démons. Cela est indispensable car la grâce du sacrement n’est pas suffisante pour cette libération. Il ne faut pas faire le travail à moitié !

3. L’Eucharistie est le sacrement de guérison par excellence, comme il est dit : « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai guéri ». Avec le conseil d’un prêtre, vous pouvez aussi décider de faire une retraite de « guérison intérieure ». J.-R. Fropo

Si on a eu à faire à ce genre de pratique, comment le savoir ? Et comment en sortir ?

Je ne pense pas que l’on puisse être forcément contaminé. La contamination n’est pas systématique. Il faut nous demander si nous n’avons pas été troublés dans notre cœur par ce que le thérapeute a deviné et dit ou fait parfois à notre insu. Faire un examen de conscience par rapport à nous-mêmes. Il n’y a que nous qui pouvons déterminer la pureté de notre intention dans telle ou telle démarche. Si nous avons été troublés par une pratique ou un praticien douteux, nous ne devons pas hésiter à avoir recours au sacrement de réconciliation, parfois aussi à une prière de délivrance. Et si le trouble demeure, s’interroger sur notre vie de prière, sur notre relation à la Parole de Dieu, et aux autres. C’est un trépied fondamental de la vie chrétienne : il permet de voir comment se nourrit notre vie spirituelle.

Et l’exorcisme ? Quand il y a eu des pratiques régulières, habituelles, et quand la personne est enfermée, oppressée, tendue, on peut alors y songer. Mais la plupart du temps, les moyens que nous offre l’Église dans sa pastorale habituelle sont totalement suffisants. Bertran Chaudet

Invocation à la Sainte Trinité

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. À Dieu seul honneur et gloire. Amen.

Bénissons le Père, le Fils et l’Esprit Saint. À lui haute gloire, louange éternelle.

Nous te prions, nous te louons, nous t’adorons, ô bienheureuse Trinité.

Tu es notre espérance, notre salut, notre gloire, ô bienheureuse Trinité.

Délivre-moi, sauve-moi, fais-moi vivre, ô bienheureuse Trinité.

Sain,t saint, saint, Seigneur, Dieu tout-puissant, toi qui étais, qui es et qui viens.

À toi honneur et majesté, ô bienheureuse Trinité, à toi la puissance et la gloire pour l’éternité.

À toi la louange, à toi la gloire, à toi l’action de grâces, pour les siècles des siècles, ô bienheureuse Trinité.

Dieu saint ! Dieu saint et fort ! Dieu saint et immortel, prends pitié de moi.

Une réflexion sur « Consultation, mode d’emploi »

  1. Vous mettez l’article thérapie alternative dans le chapitre « médecine », et vous parlez des thérapeutes, comment discerner les bons des mauvais. Fort bien. Vous dites qu’il faut une demi-heure minimum pour eux, mais que les médecins généralistes accordent en moyenne « que » 8 minutes par patient!
    Vous ne trouvez pas que c’est incohérent?

    Vous vous rendez compte: 8 minutes par patient! C’est la vérité car je l’ai expérimenté maintes fois moi-même… à tel point que je suis nerveuse avant même d’entrer dans le cabinet du médecin ne sachant pas s’il va m’écouter convenablement….Comment voulez-vous que les patients ne soient pas tentés par des thérapies alternatives quand déjà on fait face à un médecin surbooké qui ne se déplace même plus à domicile comme autrefois????
    Autrefois on avait le médecin de famille qui vous connaissait depuis des années! Maintenant avec la mobilité géographique, l’éclatement des familles, c’est fini tout ça!
    Et en plus le gouvernement a commis la grosse erreur de limiter le numerus clausus (nombre de médecins admis à exercer chaque année). Résultat on manque de médecins en France et on doit faire appel à des médecins, africains ou d’Europe de l’Est!!!! En Picardie par exemple c’est le désert médical!!!!
    Je trouve cela triste…

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