Témoignage sur la conjuration des brûlures

Témoignage de Chantal Lefèvre sur la conjuration des brûlures

Au cours de l’année 1995, sur un marché, un homme que nous connaissions un peu comme étant guérisseur, me donna, sans que je ne le lui demande, « un don » pour guérir les brûlures.

Je me suis trouvée à le pratiquer, sans trop savoir si cela marcherait, pour une personne qui s’était brûlée avec une chaudière ; le résultat a été stupéfiant . Il m’est arrivé d’autres fois de l’utiliser pour des brûlures et quelques autres problèmes de peau. Il est même arrivé que je l’utilise pour moi et c’était aussi efficace .

Pourtant, je me posais toujours la question de savoir si cela venait de Dieu. Mais étant donné qu’il y avait une guérison, je me disais que cela venait certainement de lui puisque cette pratique aidait les autres. J’étais heureuse de cette possibilité qui m’était donnée, et un peu orgueilleuse sans doute, moi qui dans ma famille, ne me sentais pas très appréciée ; pourtant je n’étais pas très bien dans ma vie quand même, toujours à me poser la question de savoir d’où cela venait, et pourquoi moi …

Toutefois, cette possibilité existant, l’année d’après, j’ai cherché à aller plus loin. Si je pouvais faire ce genre de chose, j’avais peut-être d’autres capacités ? Alors, pourquoi ne pas essayer la pratique du pendule?  Mais toujours pour le bien des autres, ce qui était évident pour moi !

J’ai donc utilisé ma chaîne et ma médaille (comme je l’avais vu faire par une personne de ma connaissance) d’abord sur des photos, puis sur un alphabet ; je posais des questions et, heureuse aubaine, le pendule improvisé se promenait sur la feuille, et je recevais des réponses qui, soit dit en passant, correspondaient à ce que, au fond de moi, je souhaitais entendre ; j’aurais déjà dû me méfier !

Continuant cette pratique, il s’est fait que les réponses sont venues directement dans mon esprit, chaque fois que je me servais du pendule, puis pratiquement sans interruption ; jour et nuit, je me suis retrouvée obsédée par des pensées mensongères et méchantes, me faisant croire des choses qui n’existaient pas et faire des choses insensées. De deux choses l’une : ou j’étais folle, ou bien j’étais possédée. C’est ce que je me suis dit. J’ai demandé à mon époux de faire venir le curé de notre paroisse qui m’a dit que j’étais malade (pourquoi pas !)

Puis le médecin m’a fait hospitaliser dans un établissement neuropsychiatrique où j’ai passé trois semaines avec un traitement inadapté vu les circonstances, puis de nombreux mois très difficiles et douloureux physiquement et moralement. Cet état de chose s’est amélioré tout doucement et j’ai pu reprendre une vie à peu près normale sans toutefois trouver le bien-être jusqu’en juin 1999 où j’ai rencontré, d’une façon étrange, un couple qui m’a proposé de venir à leur groupe de prière, que j’ai fréquenté régulièrement.

En octobre, lors d’un repas fraternel entre membres du groupe nous parlions de ce que le Seigneur avait fait pour nous et j’ai parlé du « don » que je possédais, et là deux personnes m’ont dit que cela était mauvais et qu’il ne fallait pas s’en servir . Horreur !

Je suis rentrée chez moi où j’ai passé un début de nuit affreux, terriblement angoissée et ne sachant que faire. Alors, je me suis mise à prier Marie, moi qui jusqu’à présent ne pensais guère à elle, et le calme s’est fait en moi, j’ai pu m’endormir tranquillement.

Le lendemain, je me suis confiée à mes amis, qui après m’avoir écouté m’ont conduite dans une communauté de frères de Saint Jean, où l’un d’eux, un père m’a écouté et a fait une prière de délivrance, je pense.

Quelque temps après, un prêtre est venu faire un enseignement dans notre groupe de prière, sur le sacrement de réconciliation. Et là, j’ai su aussitôt que c’était ce qu’il fallait que je fasse ; je me suis donc confessée Et durant une semaine, tous les matins, je me suis rendu, à la messe pour trouver Jésus dans le sacrement de l’Eucharistie !

[Tout cela dans l’hiver 1999-2000. « 2000 », quelle belle année ce fut pour moi : le début de ma conversion a vu mon entrée dans l’hospitalité de Lourdes, car je l’avais promis à la Vierge Marie pour la remercier de son aide, qui d’ailleurs s’est renouvelée à plusieurs reprises, pour des choses moins graves, heureusement !]

Dans un sacrement de réconciliation j’ai fait la promesse au Seigneur de ne plus jamais me servir de ce soit disant « don », et depuis, je n’ai pas à regretter cette promesse, car il m’a fait des cadeaux et des grâces qui valent largement celui-ci. Depuis, je suis sûre d’avoir aidé plus de personnes que je ne l’aurais fait avec. Bien sûr d’une façon moins spectaculaire mais tellement plus chrétienne !

Depuis cette année bénie, je témoigne, avec l’aide de l’Esprit Saint auprès des jeunes dans les lycées ; appelée par des prêtres ou des professeurs, pour les mettre en garde contre des pratiques douteuses dont ils sont friands : spiritisme, voyance et autres …

En espérant que mon témoignage évitera à quelques-uns de vivre ce que j’ai vécu et dont il m’est difficile de vous décrire toute l’horreur !

www.temoinpourjesus.fr