Deux témoignages sur le spiritisme

Plus le temps passait et plus je ressentais un malaise dans notre maison

Irruption des «esprits» lors de séances de spiritisme

Ma fille aînée, âgée de 18 ans, était très attirée par tous les phénomènes paranormaux (pendule, etc.). Elle rencontra au lycée un jeune homme ayant la même passion. Il commanda un livre sur ce sujet : un pendule était offert à chaque acheteur de l’ouvrage !

Ma fille et ce jeune homme se rencontraient souvent pour des séances dont je ne connaissais pas la teneur. Pensant que c’était anodin et que ça leur passerait, je n’y ai pas prêté attention. Pourtant, plus le temps passait et plus je ressentais un malaise dans notre maison. Un jour, m’étant absentée durant plusieurs heures, je ressentis à mon retour une grande tension. Une fois son ami parti, je demandai à ma fille ce qui se passait à la maison. Elle éclata en sanglots, me déclarant qu’elle ne pouvait plus faire marche arrière. Lorsque je lui ai demandé qui la menaçait, elle m’a répondu, après une longue hésitation : « Les esprits ! »

J’ai d’abord pensé que ma fille était devenue folle. Puis je me suis ressaisie. Elle a fini par m’avouer que les esprits qui avaient l’habitude d’aller chez son ami étaient venus chez nous avec lui. Elle avait peur de se retrouver face à un esprit et elle était sûre que si elle cessait cette pratique occulte, l’esprit s’en prendrait à un membre de la famille. Elle était désespérée.

Face à la détresse de ma fille, j’ai téléphoné à une amie religieuse. Elle m’a indiqué un prêtre. Celui-ci a écouté ma fille et son ami, et leur a proposé une prière de délivrance. Cette épreuve, permise par le Seigneur, m’a redonné la foi. Désormais, je prie beaucoup pour les jeunes cherchant dans des chemins dangereux une réponse à leur soif d’absolu.

À la maison, l’ambiance est à nouveau calme : le Seigneur a repris sa place dans notre famille !

Nadine. Cahier Il est Vivant, n° spécial juin-juillet 96

L’esprit était fort : le verre se déplaçait extrêmement rapidement !

Lorsque j’avais 15 ans, j’ai participé à une « séance de guéridon » avec ma mère, ma grand-mère et une tante. Cette tante était experte en la matière ! Nous avons obtenu des réponses qui se sont avérées exactes. J’ai alors acquis la certitude qu’il s’agissait d’une méthode fiable !

J’ai donc poursuivi ce type d’expériences : à 17-18 ans, je passais mes week-ends dans les édifices en ruines avec quelques d’amis. Nous étions fascinés par l’occultisme et le spiritisme, Nous nous tirions les cartes, allions dans les châteaux hantés ou abandonnés, à la recherche de sensations fortes et de frissons ! Un jour, nous nous sommes rendus dans une maison en ruines, Nous savions qu’un homme y était mort la tête tranchée : nous pensions que c’était un bon terrain pour nos expérimentations ! Nous avons préparé une séance de spiritisme avec un verre et des cartes. Les cartes étaient disposées en cercle et le verre se déplaçait en fonction des réponses données à nos questions. Dès le début de la séance, nous avons remarqué que l’esprit était fort : le verre se déplaçait extrêmement rapidement. L’un de nous lui a demandé : « Peux-tu nous donner les numéros du loto ? Il a commencé à le faire. Arrivé au cinquième chiffre, un de mes amis a été pris de panique et a brisé le cercle de cartes. Le verre s’est arrêté aussitôt. Nous en sommes restés là. Nous avions chacun les cinq numéros. Sans rien nous dire les uns aux autres, nous avons tous joué et gagné cinq mille francs chacun !

Cet événement m’a fait réfléchir : un tel esprit ne pouvait venir de Dieu, car l’Esprit du Seigneur n’est pas un esprit d’argent ! Mes amis étaient également croyants et pratiquants : nous sommes tous parvenus à la même conclusion et avons mis fin à ces séances.

[Pourtant, quelque temps après, souhaitant obtenir des renseignements sur quelqu’un, j’ai participé à une nouvelle séance de spiritisme. La réponse qui en résulta s’avéra elle aussi exacte par la suite. J’ai compris le danger de cette pratique et ai décidé de ne plus y avoir recours.]

Étudiant, j’étais très attiré par les horoscopes. Lorsque je me rendais dans un kiosque à journaux, mon premier réflexe était de consulter la page horoscope des différents magazines : je croyais ce que j’y lisais.

[À la fin de mes études supérieures, je souhaitais connaître mon avenir : je suis donc allé, malgré mes belles résolutions consulter un voyant. À un moment, il m’a dit : je vois une dame qui brouille beaucoup de choses ; je ne peux pas vous en dire plus. J’avais une médaille de la rue du Bac autour du cou. J’ai compris et me suis empressé de partir Je suis ressorti de cet entretien avec le sentiment d’avoir touché à quelque chose de très dangereux.]

Plusieurs années après, j’ai confié toutes ces expériences à la miséricorde du Seigneur dans le sacrement de la réconciliation. Il m’a accordé une réelle libération intérieure. Seuls les horoscopes avaient encore un certain impact sur moi. Je m’en sentais un peu esclave. Étant parti en mission en Afrique, j’y ai constaté les dégâts provoqués par le spiritisme et l’occultisme, J’ai alors à nouveau confié cette attirance au Seigneur par l’intermédiaire d’un prêtre et en ai été complètement délivré,

Sylvain. Cahier Il est Vivant, n° spécial juin-juillet 96