Témoignage : des séances chez un magnétiseur

Des séances chez un magnétiseur …

Mme Y. est une femme intelligente, de milieu très aisé. Son mari est un homme cultivé. Ils forment un heureux ménage, ont deux enfants. Tout à coup, un torrent déferle sur cette maison. Cette épouse digne, de bonne éducation, semble soudain prise dans un vent de panique. Il lui vient des goûts inattendus. Elle recherche des compagnies vulgaires, des lieux mal famés (…)  Son caractère se transforme lui aussi. Elle était connue comme une femme douce, aimante ; elle devient acerbe, grossière, méchante. Elle fait le vide autour d’elle, se désintéresse de ses enfants, tourmente son mari. Il vient me voir en me disant : « Je connais mal les évangiles. Mais si je voulais employer leur langage, je dirais de ma femme qu’elle est possédée du démon. » Je l’interroge et finis par découvrir que ce brusque changement dans sa vie coïncide avec des séances qu’elle a eues chez un magnétiseur…

Maurice Ray, L’occultisme à la lumière du Christ, p. 115-122.


Les verrues avaient disparu … progressivement la prière me devint impossible

Michèle raconte comment après avoir été guérie par un guérisseur, elle est prise d’angoisses, apparemment inexplicables. C’est lors d’une confession qu’elle prend conscience des liens qui l’empêchent de vivre sa foi…

Alors que j’étais adolescente, je vis les trois derniers doigts de ma main gauche se couvrir subitement de dizaines de verrues. Sur le conseil de ma grand-mère, j’allai consulter une guérisseuse qui « faisait merveille ». Elle prit ma main dans une des siennes pendant que de l’autre elle passait et repassait au-dessus des verrues en marmonnant des paroles inintelligibles. Elle me conseilla ensuite de ne plus y penser et de ne pas regarder ma main avant quinze jours. Quand je la regardai enfin, toutes les verrues avaient disparu sans laisser la moindre trace.

Progressivement la prière me devint impossible et lorsque j’entrais dans une église, j’étais saisie d’une angoisse telle que je me mettais à transpirer abondamment. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.

Des crises de désespoir se firent de plus en plus fréquentes : j’avais l’impression qu’une vitre épaisse me séparait pour toujours de Dieu auquel j’aspirais. Huit mois plus tard, je suis allée me confesser à un prêtre. Lorsque j’arrivai près de lui, ce prêtre me dit : « Il y a quelque chose en toi qui t’empêche de donner ta vie au Seigneur. » J’étais bouleversée… Il me demanda si j’avais eu recours à un guérisseur. Sur ma réponse affirmative, il me dit que c’était cela qui me liait et que je devais en demander pardon, ce que je fis très sincèrement. Le prêtre pratiqua une prière de délivrance et me donna l’absolution : alors la vitre que je sentais me séparer de Dieu a volé en éclats. Dieu m’avait délivrée définitivement… Quelle joie !

Cahier Occultisme IEV. Version brève