Scientifiques de Notre-Dame

« Dans les heures qui ont suivi la catastrophe, nous avons entendu dans les médias beaucoup d’informations hallucinantes. Nous avons eu envie de donner en partage toutes les connaissances que nous pouvions avoir sur le monument, son histoire, ses techniques, son architecture », explique Arnaud Ybert. Maître de conférences à l’Université de Bretagne occidentale, spécialiste des techniques de constructions médiévales, il préside l’Association des scientifiques au service de la restauration de Notre-Dame de Paris.

Née dans les jours qui ont suivi l’incendie, elle compte aujourd’hui plus de 200 membres, dont une part importante d’universitaires étrangers. On y trouve des experts en histoire de l’art, en architecture, en peinture et sculptures gothiques, en archéologie, mais aussi des spécialistes d’histoire environnementale ou du vieillissement des métaux, des virtuoses de la charpente médiévale et de fins observateurs du comportement des pierres après incendie…

« Il y a parmi nous des membres du CNRS, des enseignants-chercheurs, des docteurs, des doctorants, mais l’idée est d’élargir notre groupe aux personnes – compagnons, ingénieurs, érudits locaux… – qui auraient publié sur le monument, quel que soit leur statut », explique Arnaud Ybert.