Deux adolescentes de la paroisse demandent le baptême. Le rite d »entrée en catéchuménat est toujours très étonnant : les candidates sont marquées de la croix, sur le front, les oreilles, les yeux, le coeur, les épaules… Le chrétien doit être en mesure de porter la croix de Jésus dans toute sa vie. Cela rappelle la façon dont la Vierge Marie s’éest présentée à Pontmain (1871) avec une petite croix rouge sur le coeur et deux petites croix blanches sur les épaules…
Paroles du pape François avant le Regina Caeli
Chers frères et soeurs,
Aujourd’hui, en Italie et dans d’autres pays, on célèbre la solennité de l’Ascension du Seigneur. La page évangélique (Mc 16, 15-20) – conclusion de l’Évangile de Marc – nous présente la dernière rencontre du Ressuscité avec ses disciples avant de monter à la droite du Père. Les scènes d’adieu sont, nous le savons, habituellement tristes, elles procurent à qui reste le sentiment d’être perdu, abandonné; au contraire, cela n’arrive pas aux disciples. Malgré le détachement du Seigneur, ils ne se montrent pas inconsolables, au contraire, ils sont joyeux et prêts à partir comme missionnaires dans le monde.
Pourquoi les disciples ne sont-ils pas tristes? Pourquoi devons-nous nous aussi nous réjouir de voir Jésus monter au ciel?
L’Ascension complète la mission de Jésus parmi nous. En effet, si c’est pour nous que Jésus est descendu du ciel, c’est encore pour nous qu’il y monte. Après être descendu dans notre humanité et l’avoir rachetée, il monte maintenant au ciel en emportant notre chair avec lui. Il est le premier homme qui entre au Ciel, parce Jésus est homme, vrai homme, et Dieu, vrai Dieu: notre chair est au Ciel et cela nous donne de la joie.
À la droite du Père siège maintenant un corps humain, pour la première fois, le corps de Jésus, et dans ce mystère chacun de nous contemple sa propre destination future. Il n’est en aucun cas question d’abandon, Jésus reste pour toujours avec ses disciples – avec nous. Il reste dans la prière, parce que Lui, en tant qu’homme, prie le Père, et en tant que Dieu, homme et Dieu, Il lui fait voir ses plaies, les plaies par lesquelles il nous a rachetés. La prière de Jésus est là, avec notre chair: il est l’un de nous, Dieu homme, et il prie pour nous. Et cela doit nous donner une sécurité, et même une joie, une grande joie!
Et le second motif de joie c’est la promesse de Jésus. Il nous a dit: « Je vous enverrai l’Esprit Saint. » Et là, avec l’Esprit Saint, on réalise ce commandement qu’il nous donne justement en prenant congé: « Allez dans le monde, annoncez l’Evangile. » Et ce sera la force de l’Esprit Saint qui nous conduit là, dans le monde, pour apporter l’Evangile. C’est l’Esprit Saint de ce jour-là, que Jésus a promis, et puis qui, neuf jours après, viendra, à la fête de la Pentecôte.
C’est justement l’Esprit Saint qui a rendu possible que nous soyons tous ainsi aujourd’hui. Une grande joie! Jésus est allé au Ciel: le premier homme devant le Père. Il est parti avec ses plaies qui ont été le prix de notre salut, et il prie pour nous. Et ensuite il nous envoie l’Esprit Saint, il nous promet l’Esprit Saint, pour aller évangéliser. Voilà le pourquoi de la joie d’aujourd’hui, voilà le pourquoi de la joie de ce jour de l’Ascension.
Frères et sœurs, en cette fête de l’Ascension, alors que nous contemplons le Ciel, où le Christ est monté et où il siège à la droite du Père, demandons à Marie, Reine du Ciel, de nous aider à être dans le monde de courageux témoins du Ressuscité dans les situations concrètes de la vie.