Ne prenons pas le problème à l’envers !

Déclaration de l’épiscopat sur la fin de vie

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1. Nous saluons avec admiration l’effort des équipes médicales et des bénévoles qui, avec compétence et dévouement, accompagnent au quotidien des personnes en fin de vie ainsi que leurs proches. Leurs pratiques attestent la pertinence des soins palliatifs. Ceux-ci ont fait leurs preuves ! Ils forment aujourd’hui un savoir médical autorisé, toujours en progrès, pour que des personnes vivent dans les meilleures conditions possibles leur fin de vie.

2. Nous rappelons que la Loi dite « Leonetti » donne un cadre médical, éthique et juridique adapté pour la plupart des cas rencontrés. Votée à l’unanimité, elle exprima une unité nationale. L’expérience des dix dernières années en matière de soins palliatifs en confirme le bien-fondé. Elle a été appelée la « voie française », inspiratrice de nombreux pays.

I – Développer une culture palliative : une cause nationale prioritaire

3. Nous faisant l’écho de professionnels de santé et de rapports sur le sujet[1], nous poussons un cri d’alarme : il est urgent de développer fortement, pour tous les soignants, les formations à la médecine palliative, et d’accélérer l’extension des soins palliatifs et de structures qui en permettent l’exercice à domicile, afin que tous ceux qui en ont besoin y aient accès, comme l’exige la loi depuis 1999[2]. Répondre de façon insuffisante à cette urgence, c’est se rendre complice du « mal mourir » actuel en France ; c’est aussi favoriser les demandes toujours douloureuses d’euthanasie.

4. Nous alertons les politiques : ne prenons pas le problème à l’envers ! LIRE LA SUITE