Et la cathédrale du Mans ?

« La charpente est pour la plus grande partie d’origine.

Si la charpente de nef est d’origine, elle l’est de la seconde reconstruction. Gabriel Fleury écrit : Ce monument ne resta pas longtemps debout dans son ensemble. Dès le 3 septembre 1134, il était atteint par les flammes à la suite d’un incendie qui avait ravagé toute la ville du Mans. Quelques années plus tard, il sera encore dévasté par un nouvel incendie qui se déclarera dans la toiture en chaume, établie provisoirement pour couvrir l’édifice. On peut estimer que les parties les plus anciennes de la charpente datent de 1158 (partie romane de la nef). Pour ce qui est du choeur, cela daterait de 1257, ce qui représente la date de l’élévation du choeur sous l’impulsion de Guillaume de Passavant (1145-1187). »

Extrait du site http://tchorski.morkitu.org/10/le-mans.htm

Notre-Dame brûle, 

Le cœur de Marie brûle sans doute aussi. 

C’est notre cœur de chrétiens qui brûle. 

C’est le cœur des parisiens qui brûle. 

Mais c’est aussi le cœur de la France tout entière qui est en flamme. 

N’est ce pas un peu un écho à ce feu qui brûle chez beaucoup de Français en cette période difficile. 

Mais Notre Dame est toujours debout,

L’Autel est debout, et La Croix victorieuse aussi!!

L’espérance de la reconstruction est là. Une résurrection est possible. 

Croyons que rien n’est perdu dans la prière et particulièrement en cette semaine sainte. 

Fraternellement,

Pierrick 

https://radionotredame.net/2019/vie-de-leglise/notre-dame-brule-le-coeur-de-marie-brule-sans-doute-aussi-decouvrez-les-nombreux-messages-de-nos-auditeurs-210392/

Prière à Notre-Dame

En cette semaine sainte, Notre-Dame, Sainte Vierge Marie, tu as invité le monde entier au pied de la cathédrale de pierre qui a agonisé sous les flammes cruelles et sous les feux des médias.

Une invitation universelle à entrer de façon anticipée dans le grand mystère de la Passion de ton fils.

Nos coeurs pleurent pour cette cathédrale de pierre si belle, si solide, si éternelle. Le monde est bouleversé par l’effondrement si rapide de tant de beauté, pétrifié, comme saisi par un grand vertige.

Devant la mort d’un monument qui paraissait immortel, ô Marie, puisse le monde entrevoir derrière ce drame immense la grande espérance de la résurrection de ton fils Jésus, et l’annonce du salut à tous les hommes.

La charpente de la cathédrale s’est effondrée, le rideau du Temple s’est déchiré, pour révéler la cathédrale de chair qui a Jésus ressuscité comme pierre angulaire.

Ô Marie Vierge sainte, mère de tous les hommes, tu nous appelles à la conversion de nos coeurs de pierre pour suivre ton fils, et devenir les pierres vivantes du seul édifice qui demeure.

Hubert, dans un mail à Louis Daufresne, journaliste à Radio Notre-Dame

 » Tout le monde va être obligé de se relever les manches et se rendre compte que cet édifice symbolise peut-être autre chose : pas seulement une gloire ancienne qui part en fumée, mais un appel pour nous tous à reprendre conscience de l’importance que peut avoir aussi notre foi chrétienne dans l’histoire de notre pays.

Ce n’est pas le palais de justice qui brûle, c’est l’Église, et tout le monde est touché aussi pour cela, tout le monde le ressent. Mais pour moi, ce n’est pas la fin, loin de là.

Notre-Dame sera peut-être un phœnix, le symbole d’une renaissance espérée ».

(père Arnaud Montoux, historien de l’art, curé de la cathédrale d’Auxerre)