L’Église à Cuba

Quand les difficultés matérielles fortifient la foi… Depuis la visite de Jean-Paul II, en 1988, une ouverture qui ne cesse de progresser.Interview du cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino, archevêque de la Havane, dans le numéro de mars 2008 de la revue 30 Giorni (8/1/2012)

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Parmi toutes les informations données par l’Évêque, ces deux-là peuvent provoquer notre surprise… ou susciter notre réflexion, nous faisant toucher du doigt le vide effarant de la présence de l’Eglise en tant qu’institution dans l’univers des medias chez nous :

-> A cause de la difficulté de construire des églises, il a été nécessaire d’utiliser des habitations privées et de créer de petites communautés de vingt, trente personnes ou un peu plus. Ces maisons de prière ou de mission, comme on les appelle d’habitude, sont des centres de catéchèse pour les enfants, de catéchuménat pour les adultes et on y prêche la parole de Dieu. Dans un bon nombre d’entre elles se déroule aussi une vie sacramentelle. Il y en a plus de cinq cents dans l’archidiocèse de La Havane. Ces petites communautés vivent en quelque manière l’expérience des débuts de l’Église… Bref, les difficultés stimulent la vitalité de l’Église, du moins c’est ce qui s’est produit dans notre pays.

-> Il y a actuellement beaucoup d’informations sur le Pape:
toutes ses déclarations sont retransmises à la télévision et occupent une place qui, parfois, nous surprend. Et les conditions sont réunies pour que l’Église ait encore plus de place à sa disposition. Les évêques cubains peuvent parler aux radios de province qui ont un fort taux d’écoute, en particulier à l’occasion d’importantes fêtes religieuses comme Noël ou la fête de la patronne de Cuba, la Virgen de la Caridad del Cobre.

Interview du cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino par Davide Malacaria
Texte complet ici: Benoît-et-moi