Maria Valtorta ?

Pour avoir travaillé des écrits d’autres faux (fausses) mystiques, je suis en mesure de dire que ces types d’écrits semblent toujours irréprochables en première lecture. Toutefois, lorsqu’on travaille en profondeur, et sur la totalité de l’oeuvre, on trouve ce qui permet de dire : non, ce n’est pas possible.

Cela est vrai pour toutes sortes d’écrits; les vôtres, les miens : il peut toujours y avoir des erreurs, des déviances, des formulations inadaptées, des perspectives à reprendre, à redresser.

Mais lorsque les écrits prétendent avoir été dictés par Jésus lui-même en un « livre inspiré », et donc bénéficier d’un sceau divin, d’une inspiration divine, c’est très ennuyeux : c’est au contraire la signature d’un autre esprit… On est donc en face d’un cas d’abus spirituel et de tromperie.

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Le travail accompli par Don Guillaume Chevallier, à travers trois articles dont vous trouverez les liens de téléchargement dans le livret, me semble décisif. Il faut l’en remercier, car s’immerger dans des écrits alambiqués et déviants, c’est faire face à une étude difficile, et spirituellement pénible. Cela faisait plus de trente ans que j’attendais ce type de travail critique. On peut avoir l’intuition de l’oeuvre d’un faussaire; encore faut-il pouvoir le montrer objectivement par une analyse théologique et en produisant les citations appropriées.

Si vous souhaitez étayer l’évaluation négative de l’oeuvre de Maria Valtorta, je vous invite à lire et travailler les trois articles qu’il a publiés. Vous y trouverez des citations très problématiques… Ce ne sont donc pas seulement des réticences qu’il faut avoir devant « l’Evangile tel qu’il m’a été révélé »; c’est une fin de non recevoir qu’il faut lui opposer.